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Ulf HOELSCHER, D.R., date ??, photographe ??, lieu ??
Maria BERGMANN, date, lieu et photographe inconnus

Béla BARTÒK
Sonate pour violon et piano No 1, Sz 75
Ulf HOELSCHER, Maria BERGMANN
10 avril 1969, Studio 5 (Hans-Rosbaud-Studio)
Südwestfunk, Baden-Baden

Résumé des notes de László SOMFAI (traduction de Péter BARTA) publiées en 2012 chez Hungaroton Records:

Au début du printemps 1920, Bartók se rendit à Berlin pour y donner des concerts, qui l'enrichissèrent d’impressions toutes nouvelles sur les tendances musicales modernes. En automne 1921, il fut décidé qu’au printemps suivant il se produirait sur scène à Londres et à Paris - où il rencontrerait le public écoutant la musique de Debussy, Ravel, Stravinsky, Schoenberg, des jeunes Français et des autres maîtres modernes. Bartók ne pouvait certes pas encore espérer de concerts symphoniques, il ne cherchait cependant pas uniquement la reconnaissance en tant que pianiste, mais également le succès en tant que compositeur - grâce à une de ses nouvelles oeuvres.

Béla BARTÒK dans les années 1920, un portrait provenant de l'Académie hongroise des sciences, Institut de Musicologie
Béla BARTÒK dans les années 1920, un portrait provenant des archives
de l'Institut de Musicologie de l'Académie hongroise des sciences
À cette époque, Béla Bartók avait en tête - depuis au moins une année - les projets d’une composition à plusieurs mouvements pour violon et piano et les esquisses s’en accumulaient. Contrairement aux traditions du genre, il avait à l’esprit un duo dans lequel le violon, instrument par excellence mélodique, et le piano destiné spé­ci­fi­que­ment au jeu accordique reçoivent des thèmes complètement différents. En octobre 1921, une inspi­ration extérieure arriva pour la finalisation de la composition envisagée: il rencontra à Budapest les demoiselles d’Arányi, qu’il avait connues pendant ses années à l’Académie, toutes deux d'excellentes violonistes. Dés le début, Jelly ensorcela Bartók par son rayonnement et sa féminité. Elle lui fit connaître les Trois mythes de Szymanowski contenant des nouveautés violonistiques intéressantes. L'épouse du compositeur, Márta, ayant vu la sonate en cours de préparation comme son cadeau d’anniversaire, écrivit avec joie à la mère de Bartók: «Je suis tellement reconnaissante à Jelly d’Arányi dont le jeu magnifique du violon a fait surgir de Béla ce projet sommeillant en lui (dit-il) depuis longtemps» (le 19 octobre 1921).

Bartók formula le style de la partie de violon de la sonate en tenant compte de ses connaissances approfondies de la technique et des traditions de l’école hongroise de Hubay et en le modelant sur le jeu et le tempérament de Jelly d’Arányi. En même temps, la matière pianistique est une des parties les plus caractéristiques et les plus difficiles de Bartók. Lorsque les Sonates No 1 et No 2 parurent ensemble en 1923, il dédia les deux comme suit: „Composées pour Mlle Jelly d’Arányi“.

Les 1er et 3e mouvements représentent un contraste élémentaire. Le mouvement d’ouverture “Allegro appassionato”, élaboré suivant les contours de la forme de sonate, est un univers tout à fait individualiste, exposant à la fois des passions extrêmes, les caractères des deux instruments se confrontant, avec des dissonances dures, de la poésie lyrique et des rêveries - tandis que le finale “Allegro molto”, ce rondo-sonate de grande envergure, est une sorte d’expérience collective malgré les multiples solutions ouvragées cachées en elle. Bien qu’aucune note ne soit citée mot à mot, des thèmes d’une force ancestrale apparaissent dans la manière de jeu des violonistes roumains villageois de Transylvanie jouant une musique de danse, dans celle des violonistes ruthènes présentant l’imitation des cornemuses et des musiciens arabesbédouins, évoquant le souvenir de la polyrythmie du style des chansons de Noël (colindas) roumaines.

Dans le finale apparaît une des premières réalisations de la conception de la „danse des peuples“ de Bartók, quoique l’élément hongrois justement soit absent. Il est d’autant plus présent dans le mouvement médian “Adagio”, constituant un pont entre les deux mouvements extrêmes. Ayant une forme ABA’, la première section présente séparément, de manière extrêmement réduite et sublimée la mélodie du violon et le thème de la série d’accords du piano, puis – en traversant le pont de la partie centrale rappelant tantôt une rhapsodie funèbre, tantôt des souvenirs exotiques – la mélodie du violon revient sous une forme plus „matérielle“, richement habillée dans des ornements hongrois.

Ulf HOELSCHER, Béla BARTÒK et Maria BERGMANN

Voici donc...

Béla Bartòk, Sonate pour violon et piano No 1 en ut dièse mineur, Sz 75, BB 84, Ulf HOELSCHER, Maria BERGMANN, 10 avril 1969, Studio 5 (Hans-Rosbaud-Studio), Südwestfunk, Baden-Baden

   1. Allegro appassionato             12:48 (-> 12:48)
   2. Adagio                           11:57 (-> 24:45)
   3. Allegro                          09:37 (-> 34:22)

Provenance: Radiodiffusion

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro appassionato
2. Adagio
3. Allegro