Recto de l'album Hungaroton SLPX 11517 avec un portrait de Béla BARTÒK en 1902
reproduction de
Gyula HOLICS d'un document des archives Bartok de Budapest
Béla BARTÒK en 1902
une reproduction de Gyula HOLICS d'un document des archives Bartok de Budapest
Bartòk avait prévu de terminer l'orchestration pour octobre 1904, mais elle n'a été réellement achevée qu'au début de 1905. La Société philharmonique avait prévu de donner la première représentation de l'oeuvre lors de son concert du 15 mars 1905, une fois encore sous la direction d'Istvan Kerner. Cette première n'a cependant pas eu lieu, car lors de la première répétition, Bartòk devint furieux du manque de préparation et de l'attitude hostile de l'orchestre. Il quitta la salle de répétition en claquant la porte derrière lui et révoqua les droits d'exécution accordés à la Société philharmonique.
Première page de la partition manuscrite, publiée dans l'album Hungaroton SLPX 11517, Musée Bartok de Budapest
Le Scherzo n'a jamais été joué de son vivant, et la partition fut retrouvée dans le legs du compositeur par
György LEHEL, un portrait publié dans l'album Hungaroton SLPX 11517
À certains égards, le matériel musical et la méthode formelle du Scherzo rappellent encore Liszt et Strauss, mais malgré cela, c'est l'une des pièces les plus individuelles du jeune Bartòk. Nombre de ses thèmes représentent les premiers concepts du matériel mélodique des chefs-d'oeuvre ultérieurs, jusqu'au Concerto pour orchestre. Sa forme est extraordinairement intéressante, et dans son seul mouvement, on peut reconnaître les contours d'une symphonie complète.
Erzsébet TUSA, une photo citée de l'album Hungaroton SLPX 11517
Voici donc...