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Le jeune Deszö RÁNKI, un portrait publié dans l'album Hungaroton SLPX 11336
Béla Bartók, 1ère page de la partition, manuscrit holographe env. 1911

Béla BARTÓK
Allegro barbaro (1911) Sz 49, BB 63
Deszö RÁNKI
30 octobre - 7 novembre 1967
Hungaroton Studio, Rottenbiller utca 47., Budapest

Béla Bartók, 1ère page de la partition manuscrite
Béla Bartók, 1ère page de la partition manuscrite conservée par
les Archives Bartók de Budapest, publiée dans l'album Hungaroton SLXP 11336
Traduit des notes de László SOMFAI publiées dans l'album Hungaroton SLXP 11336:

"[...] Bien que la principale composition de Bartók en 1911 ait été Le Château de Barbe Bleue, cette pièce pour piano de trois minutes rivalise avec elle en termes d'importance pour l'avenir. Elle ne représente pas un ton entièrement nouveau dans ses oeuvres (la Bagatelle No 10, la Danse de l'Ours et le finale du Quatuor à cordes No 1 lui avaient déjà ouvert la voie quatre ans auparavant) et n'est pas non plus l'expression la plus mature de ce type. Pourtant, elle avait une grande importance pour l'avenir. Le titre lui-même est symbolique: Allegro Barbaro. D'ailleurs, ce titre est absent de la première version du manuscrit. Selon Zoltán Kodály, leur musique fut qualifiée de barbare par un critique français lors de leur apparition conjointe à Paris en 1910 et ce souvenir a peut-être incité Bartók à lui donner ce titre. À l'origine, Bartók l'avait conçue pour être interprétée de manière plus délibérée, mais après une longue pratique en concert, il corrigea finalement la notation métronomique 96 - 84 de la première édition (Universal, 1918) en 76 - 84, la rendant ainsi beaucoup plus rapide. (Sur son disque - His Master's Voice AM 2622 - il l'a joua encore plus vite que cela, 96 - 100). Quoi qu'il en soit, en 1911, l'Allegro Barbaro en tant que type de mouvement était complet et Bence Szabolcsi nous rappelle qu'il s'agit de l'une des principales contributions de Bartók à la typologie de la musique européenne.

Béla Bartók, un portrait datant de 1916, photographe et lieu inconnus
Béla Bartók, un portrait datant de 1916, photographe et lieu inconnus
Il est d'usage de mentionner les motifs rythmiques se répétant avec une obstination barbare, le principe de l'ostinato, la tension de la tierce mineure dans l'axe de la sphère étroite des motifs, comme les principales caractéristiques de l'Allegro Barbaro. Tout cela est vrai, mais on peut également en dire autant des oeuvres contemporaines de Stravinsky qui ont suscité un enthousiasme fébrile dans les cercles musicaux occidentaux par leur tonalité brute d'Europe de l'Est (Petroushka 1910 - 11, Le Sacre du printemps 1910 - 13). Si l'on cherche une différence dans leurs barbaros allegro, la première chose que l'on remarque, c'est que contrairement aux ostinatos de Stravinsky, essentiellement statiques, ceux de Bartók sont dynamiques. Le tempo lui-même n'est plus un Allegro martelé mécaniquement, mais un Tempo giusto, c'est-à-dire un rythme strict. Mais grâce à des accentuations, des ralentissements et des tambourinages infimes dans les accents mélodiques, c'est un tempo dynamiquement rapide. (À cet égard, l'interprétation de Bartók lui-même sur disque eut l'effet d'une révélation et détruisit la fausse tradition mécanique et „barbare“ construite après sa mort). Le premier sujet est clairement une forme AA5BB, rimant avec la structure à quatre lignes de la chanson populaire hongroise. La suite est guidée par le principe du développement - chaque nouvelle idée est une variante de celle qui la précède, avec augmentation des intervalles, répétition et transformation dynamique constante des motifs. La pièce mérite le titre de „barbaro“ principalement en raison de ses motifs rythmiques et d'une insistance tenace dans des endroits inattendus. Avec ces caractéristiques, elle a fait irruption sur la scène musicale européenne comme une tempête de force primitive inconnue jusqu'alors.
[...]"

Recto de l'album SLXP 11336
Recto de l'album Hungaroton SLXP 11336 avec un portrait de Béla BARTÒK en 1916
photo faite par Karoly KOFFAN d'un document de la collection de Denijs DILLE

Pour ce disque, le jeune Dezső RÁNKI (portrait ci-dessus) enregistra les pièces pour piano suivantes:

Après les Trois burlesques, Op. 8c, Sz 47, BB 55, voici donc...

Béla Bartók, Allegro barbaro (1911) Sz 49, BB 63, Deszö Ránki, 30 octobre au 7 novembre 1967, Hungaroton Studio, Rottenbiller utca 47., Budapest
02:34
Provenance: Hungaroton SLXP 11336

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Allegro barbaro