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András KORÓDI, photographe, date et lieu inconnus, publié dans l'album Hungaroton SLPX 11314
András KORÓDI, photographe, date et lieu inconnus
Étiquette recto du disque Hungaroton SLPX 11314
Étiquette verso du disque Hungaroton SLPX 11314

Béla BARTÓK
Première suite du „Prince de bois“ Sz 60
Orchestre Philharmonique de Budapest
András KORÓDI
23-25 mai 1967, Hungaroton Studio,
Rottenbiller utca 47., Budapest

Recto de l'album Hungaroton SLPX 11314
Recto de l'album Hungaroton SLPX 11314
avec un portrait de Béla Bartók fait par Kata KÁLMÁN
Pour une courte présentation du ballet, voir cette page de mon site.

Sur cette première suite, traduit des notes de István HOMOLYA publiées dans cet album Hungaroton SLPX 11314:

"[...] Les suites orchestrales adaptées de ballets, de danses pantomimes, d'accompagnements d'oeuvres scéniques et peut-être même d'opéras, se divisent en deux grandes catégories. Dans le premier cas, le compositeur assemble une série de mouvements tirés de l'oeuvre originale (par exemple Stravinsky, L'Oiseau de feu), dans l'autre, il extrait une partie plus importante d'une oeuvre longue, une partie capable de se suffire à elle-même, comme l'a fait Ravel dans sa deuxième suite Daphnis et Chloé. Dans le cas de ses deux ballets, Bartók a tiré parti de cette dernière possibilité, mais si la suite tirée du Mandarin merveilleux, qui suivait le modèle de la suite Daphnis de Ravel, est devenue un morceau de concert favori, celle adaptée du Prince de bois est moins connue. Le plan de la suite fut élaboré quatre ans après la première du ballet, dans les derniers mois de 1921, mais elle ne fut donnée en première audition que dix ans plus tard, le 23 novembre 1931, par l'Orchestre de la Société philharmonique, sous la direction d'Ernö DOHNANYI.

En écrivant cette première Suite, Bartók fut confronté à un problème très difficile. La structure de la musique du ballet repose sur une logique formelle stricte, chaque passage remplissant une fonction précise et n'ayant de sens qu'au sein de cette structure. Il était impossible de simplement extraire une section de cette «symmetrical high-bridged form», comme Bartók l'avait fait avec le Mandarin. Une section arrachée de l'ensemble de l'oeuvre ne serait qu'un fragment sans aucune signification musicale. Bartók a dû envisager les possibilités suivantes. Il pouvait soit conserver la structure originale en soulevant des parties symétriquement et en les assemblant, soit abandonner complètement la logique d'origine et relier des sections séparées du ballet selon un plan qui lui était étranger. Bartók a utilisé cette dernière méthode pour la suite présentée dans cet enregistrement.

La suite se compose de trois mouvements, chacun étant un passage de l'oeuvre originale. I. Danse des arbres, II. Danse des vagues, III. Danse de la princesse avec la poupée de bois. Cela donna lieu à une composition orchestrale indépendante, dans laquelle la succession des mouvements n'est pas accidentelle mais suit une dramaturgie bien définie. Les deux premiers mouvements sont des scènes naturelles contrastées. La Danse des arbres est une image musicale de la nature sauvage, impitoyable, inamicale, avec des pouvoirs démoniaques cachés et des énergies puissantes à l'oeuvre. La Danse des vagues est tout le contraire. C'est l'image d'une nature proche et amie de l'homme, et elle présente certains des moments les plus lyriques de Bartók. Le troisième mouvement est le point culminant de cette courte suite de concert. Ce n'est plus de la musique de la nature. Le caractère démoniaque du premier mouvement devient inhumain, une bacchanale grotesque et diabolique, rappelant agréablement le portrait de Méphistophélès de Liszt, thème de base récurrent dans les oeuvres de Bartók.

Les trois mouvements se succèdent sans interruption. Le deuxième est relié au dernier, au caractère diamétralement opposé, par un bref passage de transition de dix mesures. Cette transition est développée à partir du dernier motif de la danse précédente qui, caractéristique du génie de Bartók, change entièrement de nature et de structure en l'espace de quelques portées. En guise de conclusion, Bartók a écrit un final de 21 mesures à partir de l'un des motifs les plus caractéristiques de la danse des poupées de bois, créant ainsi une unité tonale qui ramène au centre tonal en do du début du premier mouvement.

En 1931-32, Bartók écrivit une seconde version de la suite, qui, selon la première méthode exposée ci-dessus, a conservé la symétrie structurelle du ballet. Il y a cependant une différence non négligeable dans le fait que la danse grotesque de la poupée est placée au milieu de la structure du pont au lieu de l'apothéose de la nature qui est de toute façon étrangère à la musique du ballet. Les deux versions de la suite sont d'excellents exemples des deux conceptions fondamentales de Bartók en matière de forme et de dramaturgie. Dans les deux cas, la danse de la marionnette est le point culminant. Dans la dernière version, elle est en même temps le centre de l'oeuvre, suivie d'un relâchement progressif et d'un retour à la situation initiale. Dans la courte suite antérieure, le point culminant est également l'objet et donc le final de la pièce. 
[...]"

Béla Bartók avec son fils Béla dans le jardin de sa maison à Rákoskeresztúr, 1913
Béla Bartók avec son fils Béla dans le jardin de sa maison à Rákoskeresztúr, 1913, publié dans l'album Hungaroton SLPX 11314
Les oeuvres publiées sur ce disque Hungaroton SLPX 11314, troisième album de cette édition complète des oeuvres de Béla Bartók, ...

... furent enregistrées des 23 au 25 mai 1967, András KORÓDI dirigeant l'Orchestre Philharmonique de Budapest, dont il sera le chef titulaire de 1968 à son décès en 1984 - succédant à János FERENCSIK auprès duquel il avait étudié la direction à l'Académie Franz Liszt de Budapest.

András KORÓDI, photographe, date et lieu inconnus, publié dans l'album Hungaroton SLPX 11314
András KORÓDI, photographe, date et lieu inconnus,
publié dans l'album Hungaroton SLPX 11314
Voici donc...

Béla Bartók, Première suite du „Prince de bois“ Sz 60, Orchestre Philharmonique de Budapest, András KORÓDI, 23-25 mai 1967, Hungaroton Studio, Rottenbiller utca 47., Budapest

   1. Danse des arbres                                    (-> 04:25)
   2. Danse des vagues                                    (-> 07:36)
   3. Danse de la princesse avec la poupée de bois  12:37

Provenance: Hungaroton SLPX 11314

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

Première suite du „Prince de bois“ Sz 60