Dieterich BUXHTEHUDE
«Singet dem Herrn ein neues Lied», BuxWV 98
Suite pour orgue en mi mineur d'après le choral
«Auf meinen lieben Gott», BuxWV 179
Hugues CUÉNOD, ténor, Robert BRINK, violon
Daniel PINKHAM, orgue positif
1-15 mars 1963, Kings Chapel, Boston, Massachusetts
Ce disque est entièrement consacré à des oeuvres de Dietrich Buxtehude: «Aperite mihi portas justitiae», BuxWV 7, «Jesu, dulcis memoria», BuxWV 57-56, «Salve Jesu», BuxWV 94, «Singet dem Herrn», BuxWV 98, suite pour orgue «Auf meinen lieben Gott», BuxWV 179, «Herr, auf dich traue ich», BuxWV 35. Au bas droit du verso de la pochette du disque MS-114 est indiqué «Recorded in Cambridge, Mass., April 1963 - Recording engineer: H. Vose Greenough». En fait elles ne furent pas enregistrées à Cambridge, mais un mois plus tôt, du 1er au 15 mars 1963, dans la «Kings Chapel» de Boston, Massachusetts, selon cette fiche du catalogue de la «Library of Congress», «H.V. Greenough Collection».
Le tout fut publié en 1964 sur le disque stéréo Music Guild Records MS-114 (une version mono fut également publiée):
Courte recension citée du quotidien Calgary Herald du 4 septembre 1965, page 57
Les quatrième et cinquième oeuvre oeuvres de ce disque - la cantate allemande «Singet dem Herrn ein neues Lied», BuxWV 98 et la Suite pour orgue en mi mineur d'après le choral «Auf meinen lieben Gott», BuxWV 179:
texte en allemand avec traduction en anglais cité du verso de la pochette du disque Music Guild Records MS-114
"[...] La cantate Singet dem Herrn (Chantez au Seigneur) BuxWV 98 fait partie de la collection Gustaf Düben conservée à Uppsala. Une partition écrite en tablature allemande et un jeu incomplet de parties nous sont parvenus dans un recueil manuscrit [...]. L’écriture de la tablature, copiée à partir d’un manuscrit disparu se situe selon les chercheurs lors du nouvel an 1682–1683. Les parties n’ont pu être datées jusqu’à présent et doivent avoir été destinées à une exécution comme le laisse supposer le chiffrage détaillé de la basse continue. Cette exécution n’a peut-être pas eu lieu, car la partie de basse continue portant l’inscription «Organo» n’a pas été achevée, bien que la place ait été prévue. Il existe de nombreuses différences dans le détail, surtout dans la position du texte par rapport à la musique dans la partie de soprano, qui laissent supposer que la tablature et le jeu de parties reposent sur des sources différentes (partition, jeu de parties ou tablature).
Singet dem Herrn ein neues Lied BuxWV 98, une mise en musique du Psaume 98 (97),1–4, est une oeuvre particulière de Buxtehude du fait qu’un seul instrument solo est utilisé. La partie de violon solo concertant comprend en dehors de la volumineuse Sinfonia, entre autres, un interlude de 13 mesures et un postlude à quatre temps utilisant les doubles cordes. Les interludes qui soulignent la structure du psaume reprennent des motifs apparaissant dans la partie vocale précédente en l’unissant à des figurations personnelles propres à l’instrument. Le violon se tait seulement lors du deuxième verset (mes. 155–162). Ces mesures rappellent dans leur structure récitative la monodie d’origine italienne de la première moitié du XVIIe siècle. Elles se profilent comme étant le «centre» de l’oeuvre par les transitions harmoniques avec le passage précédent et le passage suivant et donnent aux promesses de salut formulées par Dieu l’effet qui leur convient. Les autres parties vocales utilisent des formules concises et marquantes et révèlent dans le grand nombre de coloratures l’écriture concertante de l’époque. Dans cette technique virtuose, des mots importants sont mis en relief, par ex. «singet» (chantez) dans la première et la dernière partie et «Wahrheit» (dans le sens de «fidélité» et non de «vérité») aux mes. 174 et suiv. Avant le verset final, Buxtehude préconise la reprise de la Sinfonia. Dans le verset final «Jauchzet dem Herrn aller Welt» (Jubilez le Seigneur, de toute la terre ), le compositeur reprend la suite de tempos de la Sinfonia – passage d’Adagio à Allegro – donnant ainsi un cadre à l’oeuvre. Dans les mesures 200–201, par la conduite de la voix qui utilise un saut de none descendante entre les paroles «Herrn» (Seigneur) et «aller Welt» (de toute la terre), la composition traduit la différence existant entre le monde de Dieu et la sphère terrestre. [...]"
Voici donc...
Dieterich Buxtehude, «Singet dem Herrn ein neues Lied», BuxWV 98, Hugues Cuénod, ténor, Robert Brink, Daniel Pinkham, orgue positif, 1-15 mars 1963, Kings Chapel, Boston, Massachusetts
11:47
ainsi que:
Dieterich Buxhtehude, Suite pour orgue en mi mineur d'après le choral «Auf meinen lieben Gott», BuxWV 179, Daniel Pinkham, orgue positif, 1-15 mars 1963, Kings Chapel, Boston, Massachusetts