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LIENS SUR LES DIFFÉRENTES PARTIES DE CETTE PAGE

Charles GOUNOD, Petite Symphonie, membres de
l'Orchestre Symphonique de Winterthur, Victor DESARZENS, 1951


Franz LISZT, Tasso, Lamento e Trionfo, S 96, SOW, Victor DESARZENS, 1951

À SUIVRE...



Charles GOUNOD
Petite Symphonie pour une flûte, deux hautbois,
deux clarinettes, deux cors et deux bassons
membres de l'Orchestre Symphonique de Winterthur
Victor DESARZENS
1951, Concert Hall Society, release F-2

Charles Gounod composa sa Petite Symphonie pour 9 instruments à vent - une flûte, deux hautbois, deux clarinettes, deux cors et deux bassons - en 1885, trente ans après ses deux uniques symphonies pour orchestre symphonique (1855 et 1856). Ce genre de nonette n'est pas fréquent: il s'agit en fait d'un double quintette à vents dans lequel seule la flûte n'est pas doublée.

L'oeuvre est dédiée à la Société de musique de chambre pour instruments à vents, fondée par le flûtiste et chambriste Paul Taffanel en 1879. C'est certainement la raison pour laquelle la flûte y prend une place importante. Sa première audition fut donnée le 30 avril 1885 à la salle Pleyel de Paris, par Paul Taffanel, Georges Gillet, Boullard, Charles Turban, Prosper Mimart, Garigue, François Brémond, Espaignet et A.Bourdeau.

Traduit des notes publiées au verso de la pochette du disque Concert Hall Society, re­lea­se F-2, CHF-2:

L'objectif musical caractéristique de Gounod - obtenir une belle couleur sur la palette orchestrale - apparaît dès les premières mesures de la Symphonie.

L'Adagio sert à établir le milieu instrumental, pour ainsi dire, et l'on se rend immédiatement compte de l'équilibre parfait des forces en présence. L'allegretto est délicatement travaillé, bien que le jeu continu des vents contribue à une texture très serrée qui interpelle l'auditeur tout au long de la symphonie.

Dans l'Andante, la prédilection du compositeur pour la sensualité, tempérée par sa fascination particulière pour le mysticisme, est la plus évidente. À certains moments, on sent l'influence du style très raffiné de Mozart, mais le peu de choses qui rappellent Mozart à l'auditeur se perdent rapidement dans l'efficacité de l'invention rafraîchissante et de la partition magistrale du compositeur.

Le troisième mouvement, le Scherzo, représente un véritable défi pour les instrumentistes et, avec ses sorties mélodiques volatiles et ses passages rythmiques difficiles et dansants, constitue l'un des défis techniques les plus redoutables de toute la littérature pour instruments à vent, ce qui explique probablement la négligence dont cette symphonie fait l'objet, tant dans les salles de concert que sur les disques.

Le Finale, bien que moins exigeant pour les interprètes, n'est pas moins provocant pour l'auditeur que les mouvements précédents. Dans un sens, il est plus libre dans son expression, combinant les éléments d'un rythme vif, d'une mélodie irrésistible et d'une riche harmonie pour former un ensemble tout à fait délicieux.

Dans l'enregistrement que je vous propose ici, Victor Desarzens dirige neuf musiciens de l'Orchestre Symphonique de Winterthur (l'actuel Musikkollegium Winterthur), dont les noms ne sont malheureusement pas mentionnés: il s'agit très probablement des premiers pupitres de l'orchestre.

J'ai eu la chance de pouvoir contacter Peter-Lukas Graf, qui m'a confirmé qu'il est bien le flûtiste de cet enregistrement (couriel du 10.07.2012) et qu'Egon Parolari est un des deux oboistes. Georges Coutelen est très probablement un des deux clarinettistes, André Eby un des deux bassons. Un des deux cornistes est probablement Hans Will (tous premiers pupitres de l'Orchestre Symphonique de Winterthur dans ces années).

Cet enregistrement est paru sur la deuxième face du disque Concert Hall Society, Annual series, 6, release F-2, un splendide vinyle rouge translucide édité en série limitée de 3000 exemplaires. Ce disque est mentionné dans le 2e supplément du WERM couvrant la période 1951-1952: je n'ai pas d'autres indications me permettant de dater l'enregistrement (sur l'autre face de ce disque se trouve le poème symphonique Tasso de Franz Liszt, également sous la direction de Victor Desarzens).

Mon disque n'est pas dans le meilleur des états, j'ai fait de mon mieux pour restaurer l'enregistrement sans pour autant altérer l'interprétation: il reste de ce fait des bruits de surface un peu trop audibles par endroits.

Charles Gounod, Petite Symphonie pour une flûte, deux hautbois, deux clarinettes, deux cors et deux bassons, Symphonieorchester Winterthur (l'actuel Musikkollegium Winterthur), Victor Desarzens, 1951

   1. Adagio et allegretto                   06:48
   2. Andante cantabile, quasi Adagio        06:28
   3. Scherzo, Allegro moderato              05:07
   4. Finale, Allegretto                     06:17

Provenance: Concert Hall Release F-2

Vous pouvez l'obtenir

4 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP


En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Adagio et allegretto


2. Andante cantabile, quasi Adagio


3. Scherzo, Allegro moderato


4. Finale, Allegretto





Franz LISZT
Tasso, Lamento e Trionfo
2e poème symphonique, S 96
Orchestre Symphonique de Winterthur
Victor DESARZENS
1951, Concert Hall Society, release F-2

«Tasso, Lamento e Trionfo», Lamentation et Triomphe, le deuxième des 13 poèmes symphoniques de Franz LISZT, fut écrit en 1849 pour la célébration du centenaire de la mort de Goethe et donné en première audition à Weimar, le compositeur dirigeant l'oeuvre à partir de son manuscrit. Composé comme une ouverture en deux parties, une section lente (Lamentation) et une section rapide (Triomphe), le poême symphonique fut révisé en 1850 - 1851, puis à nouveau en 1854.

Franz Liszt aurait entendu le thème principal à Venise - un hymne folklorique chanté par un gondolier de Venise - vers la fin des années 1830. En 1840, il utilisa ce thème dans la première version de sa pièce pour piano La Gondoliera du recueil Venezia e Napoli. Pour la première version du Tasso de 1849, Liszt demanda à August Conradi de l'orchestrer: cette version fut donnée en première audition la même année à Weimar, en l'honneur du centenaire de la naissance de Johann Wolfgang von Goethe, comme ouverture sur son drame Torquato Tasso. Liszt corrigea peu après la partition de Conradi; entre 1850 et 1851 il demanda à Joachim Raff d'en faire une nouvelle orchestration. Franz Liszt révisa celle-ci assez fortement, et en dirigea la première audition en concert le 19 avril 1854 à Weimar.

Traduit des notes publiées au verso de la pochette du disque Concert Hall Society, re­lea­se F-2, CHF-2 (qui reprend en partie la préface publiée en exergue de la partition):

La préface de Liszt à l'oeuvre donne une idée très éclairante de ce que la musique veux transmettre: „Le triste destin du plus malheureux des poètes (Tasso) avait excité l'imagination des plus grands génies poétiques de notre époque, Goethe et Byron. Goethe, dont la carrière fut marquée par une brillante prospérité; Byron, dont les vives souffrances ont contrebalancé les avantages de sa naissance et de sa fortune. Si Byron nous a fait entendre les gémissements de Tasso dans sa prison, il n'a pas joint au souvenir des vives douleurs si noblement et si éloquemment exprimées dans sa “lamentation” la pensée du triomphe qui attendait l'auteur chevaleresque de la Jérusalem délivrée. Nous avons voulu indiquer ce contraste dès le titre de l'ouvrage, et nous nous sommes efforcés de réussir à formuler cette grandiose antithèse du génie, maltraité pendant la vie, mais resplendissant après la mort d'une lumière qui éblouissait ses persécuteurs. Tasso a aimé et souffert à Ferrare; il a été vengé à Rome; sa gloire vit encore dans les chansons populaires de Venise. Ces trois points sont indissociables de son souvenir impérissable. Pour les exprimer en musique, nous avons d'abord invoqué l'ombre puissante du héros, tel qu'il apparaît aujourd'hui, hantant les lagunes de Venise; nous avons entrevu son visage fier et triste dans les fêtes de Ferrare, où il a produit ses chefs-d'oeuvre; et nous l'avons suivi jusqu'à Rome, la ville éternelle, qui l'a couronné de la couronne de gloire, et qui a glorifié en lui le martyr et le poète.

"Lamento et Trionfo - tels sont les deux grands contrastes du destin des poètes, dont on dit que, si les malédictions pèsent lourdement sur leur vie, les bénédictions sont toujours dans leur tombeau... Comme thème de notre poème musical, nous avons choisi la mélodie sur laquelle nous avons entendu les gondoliers vénitiens chanter sur les lagunes, trois siècles après sa mort, les premières strophes de la Jérusalem de Tasso.“

Canto l'armi pietose e'l Capitano
Che'l gran Sepolcro liberò di Cristo!

Le poème symphonique est basé sur deux thèmes principaux, dont le premier est annoncé par les violoncelles et les contrebasses au tout début (Lento, do mineur), bien qu'il ne s'agisse que d'un fragment du thème principal que l'on entendra plus tard. Après un passage chromatique descendant et plaintif, la lamentation s'amplifie jusqu'à devenir une expression de rage sauvage, et les lamentations se font à nouveau entendre. Après une longue pause, le thème principal du poème symphonique est annoncé (Adagio mesto) par la clarinette basse, les cordes, les cors et la harpe (c'est le chant des gondoliers dans son intégralité).

Tasso à la cour de Ferrare est une section censée dépeindre une fête à la cour. Le premier thème, gracieux et élégant, est annoncé par deux violoncelles et les cordes qui les accompagnent, et il est longuement développé. Le Triomphe de Tasso s'exprime dans une musique d'apparat et de jubilation, et constitue une illustration éclatante de l'inspiration de Liszt. Le poème symphonique est écrit pour un grand orchestre comprenant piccolo, 2 flûtes, 2 hautbois, 2 clarinettes, clarinette basse, 2 bassons, 4 cors, 4 trompettes, 3 trombones, tuba, tympans, caisses claires, grosse caisse, cymbales, triangle, harpe et cordes.

Dans l'enregistrement que je vous propose ici, Victor Desarzens dirige l'Orchestre Symphonique de Winterthur - l'actuel Musikkollegium Winterthur.

Cet enregistrement est paru sur le recto du disque Concert Hall Society, Annual series, 6, release F-2, un splendide vinyle rouge translucide édité en série limitée de 3000 exemplaires. Ce disque est mentionné dans le 2e supplément du WERM couvrant la période 1951-1952: je n'ai pas d'autres indications me permettant de dater l'enregistrement (sur l'autre face de ce disque se trouve la Petite Symphonie de Charles Gounod, également sous la direction de Victor Desarzens).

Mon disque n'est pas dans le meilleur des états, j'ai fait de mon mieux pour restaurer l'enregistrement sans pour autant altérer l'interprétation: il reste de ce fait des bruits de surface un peu trop audibles par endroits.

Franz Liszt, Tasso, Lamento e Trionfo (Tasso, Lamentation et Triomphe), 2e poème symphonique, S 96, Orchestre Symphonique de Winterthur, Victor Desarzens, 1951, Concert Hall Society, release F-2

Provenance: Concert Hall Release F-2

Vous pouvez l'obtenir

1 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP


En écoute comme fichier mp3 320 kbps

Tasso, Lamentation et Triomphe