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Klaus GÜNTER, lieu, date et photographe inconnus

Karl Ditters von DITTERSDORF
Concerto pour contrebasse et orchestre No 2, Kr 172
Klaus GÜNTER
Orchestre Symphonique de la Radio de Hesse
Dean DIXON
21 novembre 1967, Salle d'émission
de la Radio de Hesse, Francfort-sur-le-Main

Aujourd'hui, le Concerto pour contrebasse de Karl Ditters von Dittersdorf est considéré comme étant l'exemple par excellence du concerto classique pour contrebasse. Probablement la pièce de contrebasse la plus connue et la plus jouée, elle est aussi devenue depuis longtemps quasiment incontournable dans les concours de recrutement de musiciens d'orchestre et autres concours musicaux.

Vraisemblablement composé vers 1767 à Grosswardein (Oradea), où Dittersdorf dirigeait l'orchestre de la Chapelle de l'Évêque Patachich, le concerto fut probablement écrit à l'intention de Friedrich Pischelberger (1741—1813), contrebassiste virtuose recruté peu de temps auparavant par Dittersdorf. Avec le Concerto de Joseph Haydn (composé en 1763), aujourd'hui disparu, le Concerto pour contrebasse de Dittersdorf fait partie des tout premiers concertos de la littérature pour contrebasse, marquant ainsi le point de départ d'une évolution qui se traduira par un engouement exceptionnel pour la contrebasse soliste à Vienne même ainsi que dans toute sa région.

Après être tombé dans l'oubli pendant plus d'un siècle et demi, le Concerto de Ditters­dorf fut publié pour la première fois en 1938 chez Schott’s Söhne. À l'époque, il était courant d'arranger les concertos dans un style vaguement romantique qui tendait à “améliorer l'oeuvre d'origine dans le sens de la lourdeur”. La première édition du Concerto de Dittersdorf n'échappa malheureusement pas à ce genre de traitement arbitraire et diffère beaucoup de l'oeuvre d'origine dans certains passages.

Les oeuvres d'origine ne donnent généralement guère de détails d'interprétation, considérés comme allant de soi à l'époque. Ceci concerne en particulier les indications relatives à l'accentuation rythmique, souvent absentes des sources, où „il faut savoir utiliser avec goût et placer au bon endroit le coulé (liaison) et le détaché“ (Léopold Mozart dans sa méthode de violon de 1756). Comme dans bon nombre de concertos de l'époque, les indications de nuances sont absentes des passages solo de l'oeuvre.

Source: Tobias Glöckler, 2005, Dresden, préface de l'édition Urtext de Henle.

Voici donc...

Karl Ditters von Dittersdorf, Concerto pour contrebasse et orchestre No 2 en mi majeur, Kr 172, Klaus GÜNTER, Orchestre Symphonique de la Radio de Hesse, Dean DIXON, 21 novembre 1967, Salle d'émission de la Radio de Hesse, Francfort-sur-le-Main

   1. Allegro moderato     06:05 (-> 06:05)
   2. Adagio molto         05:50 (-> 11:55)
   3. Allegro              03:55 (-> 15:50)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Allegro moderato
2. Adagio molto
3. Allegro