Joseph Haydn commença de composer cette symphonie entre mai 1778 et octobre 1779 (Sonja Gerlach) - il était alors au service du prince Nicolas Ier Joseph Esterházy. Elle fut modifiée plusieurs fois entre 1777 et 1780: le finale fut d'abord écrit en 1777, puis remplacé en 1780 par un nouveau finale, avec l'ajout au premier mouvement d'une introduction lente. C'est pourquoi on dénombre sept versions de cette symphonie (*) - avec quatre finales différents, dont seulement deux sont certainement de Joseph Haydn; en 1777/78, Joseph Haydn avait utilisé pour la première version du finale une ouverture composée l'année précédente (Hob Ia:7, peut-être destinée à un opéra pour marionettes (**)), bien que ceci soit controversé. Il la réutilisa en 1780 pour le premier mouvement de sa Symphonie No 62 et de ce fait écrivit un nouveau finale pour la No 53 („Capriccio“) - alors que la version de 1777/78 était déja en circulation. Du vivant de Haydn, cette symphonie fut l'une de ses plus célèbres - il en existe même une transcription pour piano attribuée à Jean Chrétien Bach. Mais c'est aussi l'une des symphonies qui a donné le plus de fil à retordre aux musicologues, car il n'en existe plus de manuscript de la main de Haydn.
(*) "[...] Anthony van Hoboken listete weiland sage und schreibe sieben verschiedene Fassungen des Werkes auf, das überdies schon 1782/83 als Klavierstück sowie in einem Arrangement für Klaviertrio auf dem Londoner und Pariser Musikalienmarkt erschien[...]" Eckhardt van den Hoogen
(**) "[...] als Schlusssatz wählte er zunächst eine bereits vorhandene Ouvertüre (Hob. Ia: 7), die denkbarerweise zu einem verschollenen Marionettenspiel gehörte, jedenfalls aber eine Überleitung enthielt, mit der beim ursprünglichen Einsatz des Stückes in den Anfang der Handlung eingeführt wurde. Diese Passage hat Haydn kurzerhand gestrichen, und fertig war das provisorische Final[...]" Eckhardt van den Hoogen
Au 19e siècle, cette symphonie reçut le surmon «L'Impériale», pour des raisons non élucidées. Peut-être vient-il du climat très majestueux de l'introduction lente sur laquelle l'oeuvre s'ouvre? D'autre pensent qu'il provient du fait qu'elle fut jouée dans un concert pour la Cour Impériale lors d'une réception officielle de la famille Esterházy.
L'introduction lente ouvrant la symphonie est suivie d'un Vivace qui débute par les interventions des violoncelles, des contrebasses et des cors. Le mouvement lent, marqué Andante, se compose d'une serie de variations. Le Menuet presente l'originalité de n'utiliser dans son trio que la flûte solo et les cordes. Voir cette page en allemand de Wikipedia pour une analyse détaillée.
Joseph Haydn, Symphonie No 53 en ré majeur, Hob I:53 (***), Symphonieorchester des Bayerischen Rundfunks, Dean Dixon, 1969, Herkules-Saal der Münchner Residenz
(***) version B selon Hoboken, version C selon d'autres catalogues
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