Richard Strauss dédia la version pour piano et cor de son „Concerto avec accompagnement d'orchestre ou de piano“ à son père Franz STRAUSS - corniste très réputé, 1er cor de la «Münchner Hofkapelle» - et la version orchestrale au corniste Oscar FRANZ - „musicien de chambre de la Maison royale de Saxe“, trés apprécié par Franz Strauss. Richard Strauss commença de composer l'oeuvre en 1882, vers la fin de - ou immédiatement après - la composition de son concerto pour violon Op. 8 TrV 110, et la termina au plus tard au début de l'année suivante.
"[...] Trotz fast gleicher Orchesterbesetzung (nur das 3. Tuttihorn fehlt) wirken das Klangbild ebenso wie die melodisch-rhythmische Haltung eher noch konservativer als im Violinkonzert; sichtlich bemühte sich der junge Komponist, in einem Werk, das selbstverständlich seinem Vater gewidmet war, dessen Geschmack weitgehend zu treffen. Das aber bedeutete eine stilistische Gratwanderung zwischen einer Gattungstradition, die außer von Haydn, Mozart, Weber bis zu Schumanns singulärem Concertstück für vier Ventilhörner op. 86 (1849) vorwiegend von nachrangigen Komponisten wie Friedrich Kuhlau, Saverio Mercadante oder Friedrich Witt kultiviert worden war, auf der einen, und dem technischen Fortschritt, den das Instrument im 19. Jahrhundert vor allem durch die Einführung der Ventile erfahren hatte, auf der anderen Seite.
Cor naturel décortiqué
Die Einführung des Ventilhorns hielt Strauss »entschieden« für den »größte[n] Fortschritt«, der »in der modernen Orchestertechnik – seit Berlioz – […] erzielt worden« sei (Berlioz/Strauss 1905, 279). Sein Vater war einer seiner bedeutendsten Virtuosen; er hatte die Entwicklung vom Natur- zum Ventilhorn als Signatur seiner eigenen Karriere mitvollzogen, konnte geradezu als deren Personifizierung gelten.
Richard et Franz STRAUSS vers 1901, photographe ??
Im ersten Hornkonzert wirkt sich das so aus, dass die Hauptthemen der Ecksätze geradezu demonstrativ auf der idiomatischen Fanfarenmelodik des Naturhorns beruhen, die aber zunehmend chromatisch angereichert und Modulationen in entlegene tonale Regionen unterzogen wird.
Auch in der ungewöhnlichen zyklischen Form des Konzerts spiegelt sich die Intention, die quasi unbegrenzte Modulationsfähigkeit des Horns zu demonstrieren: Die drei Sätze schließen sich nämlich zu einem einzigen Sonatenhauptsatz zusammen, dessen Exposition – der 4/4-Allegro-Kopfsatz – akademisch von der Hauptthemen-Tonika zur Seitenthemen- Dominante moduliert. Daran schließt sich als Durchführung ein 3/8-Andante an, das in der Subdominant-Variante as-Moll beginnt, dem Strauss als Kontrast einen E-Dur-Mittelteil entgegenstellt, und das nach Rückkehr in die Ausgangstonart in deren Dur-Variante schließt. Daraufhin wird in das in der Grundtonart stehende und als Reprise fungierende 6/8-Allegro-Finalrondo zurückgeleitet, dessen Refrains und Couplets Varianten des thematischen Materials des Kopfsatzes darstellen. [...]" cité du «RICHARD STRAUSS HANDBUCH» de Walter Werbeck, 2014.
Ce concerto est incontournable pour les virtuoses du cor: "[...]Conçu pour cor de chasse, prédécesseur dépourvu de pistons du cor moderne, il assure aux solistes de nombreuses occasions de démontrer l'étendue de leur panache musical et technique. Composé avant 1883, ce véritable joyau atteste du niveau d'évolution de Strauss, alors âgé de 19 ans, et se distingue bien entendu de ses futurs opéras et poèmes symphoniques. [...] à l'époque du Concerto pour cor op. 11, Richard Strauss n'était plus un néophyte. Trois ans auparavant, il composait déjà son premier concerto soliste d'envergure - le Concerto pour violon op. 8 - avant de connaître nombre de succès en Allemagne et à l'étranger pour sa Suite pour 13 vents en si bémol majeur op. 4 et sa Symphonie no. 2 en fa mineur op. 12, en outre, plusieurs de ses oeuvres avaient déjà été publiées sous forme imprimée. [...]"
La première audition fut donnée en mars 1883 au «Münchner Tonkünstlerverein» (Association des musiciens de Munich) avec Bruno Hoyer, élève de Franz Strauss, au cor et le compositeur au piano, la seconde - avec accompagnement d'orchestre - le 4 mars 1885 au «Hoftheater» (Théâtre de la Cour) de Meiningen avec Gustav Leinhos en soliste sous la direction de Hans von Bülow.
Dean DIXON en 1968, un instantané des services de la «Hessischen Rundfunk (hr)»
L'enregistrement proposé sur cette page date du 2 octobre 1968. En soliste Gustav NEUDECKER, accompagné par l'Orchestre de la radio de Hesse («Sinfonie-Orchester des Hessischen Rundfunks», l'actuel hr-Sinfonieorchester), le tout sous la direction de Dean DIXON, de 1961 à 1974 chef titulaire de cet orchestre.
Gustav Neudecker (1921-2009) fut entre autres cor-solo du Radio-Sinfonie-Orchester Frankfurt et professeur à la Nordwestdeutschen Musikakademie Detmold: si une personne visitant cette page en sait plus sur lui, toutes informations m'intéressent! -> couriel
Voici donc...
Richard Strauss, Concerto No 1 en mi bémol majeur pour cor et orchestre, op. 11, TrV 117, Gustav Neudecker, cor, Orchestre de la radio de Hesse, Dean Dixon, 2 octobre 1968
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