Antonín DVOŘÁK
Concerto pour violoncelle Op. 104
Pierre FOURNIER
Orchestre Philharmonique de Berlin
George SZELL
1er au 3 juin 1961, Jesus-Christus-Kirche, Berlin
Pour une courte présentation de cette oeuvre, voir cette page de mon site avec l'interprétation d'Antonio Janigro et de l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne sous la direction de Dean Dixon.
Les courts commentaires publiés au verso de la pochette de ce disque Deutsche Grammophon SLPM 138 755:
"[...] Le concerto pour violoncelle prend une place particulière dans l’oeuvre de Dvořák: c’est le dernier des trois concertos et en même temps la dernière oeuvre que le compositeur ait écrite pendant son séjour de 3 ans en Amérique comme chef du National Conservatory de New York. Les ébauches et la partition se situent entre novembre 1894 et février 1895; un remaniement radical du dernier mouvement fut terminé en juin 1895.
Cette oeuvre tardive fait preuve d’une sûreté réfléchie dans la maîtrise de la grande forme orchestrale, comme dans presque aucune autre oeuvre de Dvořák. Le premier mouvement, un vigoureux allegro, expose d’abord les deux thèmes orchestraux: à côté du thème principal, sévère, altier et expressif, un thème secondaire touchant et fervent est introduit d’abord pianissimo par le cor solo; c’est l’une des mélodies les plus saisissantes qui aient jamais été écrites pour cor. Après une pause générale, l’instrument solo expose —- quasi-improvisando — le second thème. À ce passage relativement court succède une reprise d’un effet étonnant: elle commence par le thème secondaire dont la note dominante est donnée par tout l’orchestre et continue seulement ensuite par une brillante interprétation du thème principal.
Le deuxième mouvement, plein d’idées poétiques, est un adagio en sol majeur, en trois parties. La douceur des thèmes, le tendre pastel d’une instrumentation nuancée et retenue — tout cela entoure ce mouvement d’une secrète magie.
Le thème principal de l’allegro moderato final est d’une note dominante énergique et austère, de contours nettement marqués et volontairement opposé au mélodieux et voluptueux thème secondaire de couleur tchèque, qui aboutit en de nombreuses modulations au duo violon solo et du violoncelle en si majeur. Un épilogue lyrique avec des rappels du premier et du deuxième mouvement conduit à un final étincelant qui fait briller une dernière fois cette page colorée, d’une beauté indéniable. [...]"
Pierre FOURNIER et George SZELL, une photo de Michael ROSENFELD, Hamburg, publiée au recto de la pochette du disque Deutsche Grammophon 2535 106.
Voici donc...
Antonín Dvořák, Concerto pour violoncelle en si mineur, Op. 104, BV 191, Pierre FOURNIER, Orchestre Philharmonique de Berlin, George SZELL, 1er au 3 juin 1961, Jesus-Christus-Kirche, Berlin
1. Allegro 14:49 (-> 14:49)
2. Adagio man non troppo 11:30 (-> 26:19)
3. Finale. Allegro moderato 12:23 (-> 38:42)
1. Allegro 14:49 (-> 14:49)