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Felix MENDELSSOHN
Concerto pour piano et orchestre no 2, op. 40
Jean DOYEN, piano
Orchestre National de l’ORTF
Louis FRÉMAUX
30 août 1968, Studio 103, Maison de la Radio, Paris

Ce Concerto pour piano en ré mineur No 2, op. 40, fut écrit pour être joué au festival de Birmingham en 1837: Felix Mendelssohn avait été invité à y diriger ses propres oeuvres. D'une durée de quatre jours, le festival devait comprendre comme principale attraction l'interprétation de son oratorio «Paulus», qu'il avait composé peu avant. Ce fut expressément pour ce voyage qu'il écrivit son second - et dernier - Concerto pour piano en ré mineur, qui fut donné en première audition sous la direction de Sir George Smart, le 21 septembre de cette année, avec le compositeur en soliste. "[...] Bien qu'il soit dans le mème caractère de son premier concerto en sol mineur, et comme celui-ci, sans interruption entre les différents mouvements, ce nouveau concerto donne l'impression d'une oeuvre plus profonde, comme si Mendelssohn avait voulu développer ses idées musicales dans une oeuvre plus symphonique que la précédente, plus brillante et spontanée. Il est significatif que l'oeuvre ait été conçue pendant les mois relativement paisibles qui suivirent son mariage avec Cécile Jeanrenaud. [...]" cité des notes de Joan CHISSELL, traduction: Angelo CANTONI, publiées en 1993 dans le livret du CD Chandos Records CHAN 9215

L'ouverture de l'oeuvre "[...] peut fort bien résulter d'un simple penchant pour un accord de trois sons à une hauteur donnée. [...] la profondeur de réflexion qui imprègne vraisemblablement les accords initiaux de ce concerto, bien qu'ils soient orchestraux. À nouveau, l'absence de tutti prolongé promeut une sensation de concision, mais différente, car le piano entre presque immédiatement. Après sa réponse de type récitatif, le procédé est répété et se développe, via des octaves pianistiques, en une exposition complète. Ensuite, la texture ressemble beaucoup à celle du Premier concerto. Un second sujet, en grande partie inattendu, émerge d'un continuum de doubles croches ondoyantes jouées au piano contre un fond orchestrai soutenu. La section de développement s'intéresse essentiellement au mouvement de croches dérivé du premier tutti prolongé. Comme dans l'oeuvre en sol mineur, la reprise subvertit la coda attendue, cette fois en réénongant brièvement les mesures initiales fortissimo, avec une austérité évocatrice du «Ainsi parla le Seigneur, le Seigneur des armées» du Messie de Haendel; puis, un introspectif solo de piano conduit à nouveau au mouvement lent, marqué «Adagio: Molto sostenuto» et sis dans la tonalité de si bémol majeur. De manière tout à fait personnelle, ce mouvement aspire à un peu de la qualité orante de certains mouvements beethovéniens, notamment le mouvement central du concerto «L'Empereur»; cette inspiration, indubitablement une des plus sincères et des plus touchantes de Mendelssohn, lui fut très probablement insufflée par la douleur et la joie qui avaient touché sa vie dans une succession plutót rapide. [Douleur: Décès de son père, joie: son mariage]

Le finale débute dans la tonalité transitoire de sol mineur et ramène l'oeuvre à la tonique, désormais transformée en ré majeur - un procédé également utilisé par Rachmaninov dans son célèbre Deuxième concerto.
[...] Mendelssohn laisse alors le soleil éclater pleinement dans un «Presto scherzando» sis dans une mesure ternaire. Le premier thème du piano complète soigneusement l'introduction en plaqant son emphatique rythme pointé frappé sur un levé. Nonobstant une certaine similitude de figuration de doubles croches, qui rappelle parfois l'un des préludes de Bach en style moto perpetuo, ce mouvement est franchement joyeux et attachant, avec un style extroverti et des rythmes comparables à ceux du finale du splendide Quatrième concerto de Saint-Saèns. [...]" cité des notes de Francis POTT publiés en 1997 dans le livret du CD CD Hyperion Records Ltd. CDA66969.

L'interprétation qui en est proposée ici, avec Louis FRÉMAUX dirigeant l'Orchestre National de l’ORTF et Jean DOYEN en soliste, provient d'un concert donné le 30 août 1968, dans le Studio 103 de la Maison de la Radio à Paris:

   1. Allegro appassionato             11:05 (-> 11:05)
   2. Adagio molto sostenuto           07:01 (-> 18:06)
   3. Finale: Presto scherzando        07:04 (-> 25:10)

Provenance: Radiodiffusion

que vous pouvez obtenir

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Allegro appassionato


2. Adagio molto sostenuto


3. Finale: Presto scherzando