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Richard STRAUSS, Don Juan, op. 20, TrV 156
Orchestre National de l’ORTF
Louis FRÉMAUX
30 août 1968, Studio 103, Maison de la Radio, Paris

La dernière décennie du 19e siècle voit la naissance des géniaux poèmes symphoniques de Richard STRAUSS - inspirés d’arguments littéraires, poétiques et philosophiques. Paraissent successivement, à la suite de la fantaisie symphonique «Aus Italien», «Don Juan», «Macbeth», «Tod und Verklärung» (Mort et transfiguration), «Till Eulenspiegels lustige Streiche» (les Joyeuses équipées de Till l’espiègle), «Also sprach Zarathustra» (Ainsi parlait Zarathoustra), «Don Quixote» (Don Quichotte), «Ein Heldenleben» (Une Vie de héros).

En dépit de son numéro d’opus - 20, alors que Macbeth porte le No 23 -, Don Juan est toutefois le second poème symphonique composé par Richard Strauss: il commence de le composer au printemps 1888, continue de l'écrire en mai pendant un voyage en Italie, et le termine seulement 4 mois plus tard, le 30 septembre 1888. Il fut donc écrit un an après Macbeth, mais donné en première audition à Weimar le 11 novembre 1889 déjà, sous sa direction, environ un an avant celle de Macbeth - d'où cette inversion des numéros d'opus.

D'après sa correspondance, Richard Strauss fut très satisfait de la préparation de l'orchestre pour la première: "[...] Gerade über die gewagtesten Stellen freute er sich besonders. In einem Brief, den er drei Tage vor der Uraufführung an seinen Vater schrieb, schwärmte er: »Besonders schön klang die Oboenstelle in G-dur mit den vierfach geteilten Kontrabässen, die geteilten Celli und Bratschen alles mit Sordinen, auch die Hörner alle mit Sordinen, das klingt ganz magisch, ebenso die Katerstelle mit dem Harfenbispiglando und den Bratschenponticellis« (Schuh 1954, 119). [...]" cité du «Richard Strauss Handbuch» de Walter Wehrbeck

"[...] Concentrée, peu anecdotique, la partition développe une rare variété d’expression dominée par l’élan d’une sorte de geste dans sa pleine fulgurance[...]", écrit François-René Tranchefort. Avec cette oeuvre, Strauss fut reconnu à vingt-cinq ans comme le jeune compositeur allemand le plus en vue du moment. Don Juan eut un énorme succès: une dizaine d'années plus tard, le poème symphonique avait été joué déjà six cents fois!

D'après le «Richard Strauss Handbuch» de Walter Wehrbeck "[...] den Anstoß für diese Tondichtung gab offenbar weder die unvollendete Dichtung Lenaus – ein Auszug findet sich auf der Titelseite von Strauss’ Partitur – noch Mozarts und da Pontes Oper Don Giovanni, die Strauss erstmals am 9. Februar 1890 leitete, sondern Paul Heyses Drama Don Juans Ende, das der junge Komponist gemeinsam mit Hans von Bülow am 13. Juni 1885 gesehen hatte.[...]"

"[...] Cette oeuvre nouvelle fourmille d’ideés qui donnent naissance à une forme nouvelle du poème symphonique. Elle représente le point de départ, chez Strauss, d’une conception originale de la composition, de l’instrumentation et de l’orchestration, oû «l’idée poétique» devient «l’élément structurel» de l’oeuvre. [...]" cité d'un texte de Pascal Terrien, Don Juan de Richard Strauss, du Tondichtung à la Klanfarbenmelodie, les prémisses de l’avant-garde viennoise, L’education musicale, 2014, ffhal-01925805

L'oeuvre n'a "[...] pas de ‘trame’ détaillée, juste une série d’épisodes marquants. Les entreprises de séduction du don et ses conquêtes sont illustrées par des mélodies mémorables dont la plus éloquente est un solo de hautbois d’une chaleur et d’une beauté pleines de nostalgie. Strauss la fait durer par des prodiges d’inspiration et en lieu et place d’une récapitulation conventionnelle, il la fait suivre par un merveilleux nouveau motif pour le Don, confié à quatre cors.

Ce motif devient une deuxième section de développement dépeignant Don Juan à un bal masqué. Ce passage mouvementé et brillamment orchestré se fond en une récapitulation du thème des cors, encore plus impressionnant, puis c’est le retour de la fanfare d’ouverture du morceau.

Le Don se laisse tuer en duel et sa vie s’éteint sur des tremolandi de cordes. ‘Le combustible est entièrement consumé et l’âtre est froid et sombre’ — cette citation du poème de Lenau figure sur la partition autographe.
[...]" cité d'un texte de Michael Kennedy, 2005, traduction de David Ylla-Somers, publié dans la brochure du CD Chandos HLL 7508.

Provenant d'un concert donné le 30 août 1968, dans le Studio 103 de la Maison de la Radio à Paris avec Louis FRÉMAUX dirigeant l'Orchestre National de l’ORTF:

Allegro molto con brio - tranquillo - molto vivo - poco a poco piu vivente - sempre un poco stringendo - poco piu agitato - sempre molto agitato - poco a poco calendo - molto tranquillo - animato - piu animato - piu stringendo - poco a poco piu lento (ma sempre alla breve) - sempre piu lento
18:13    
Provenance: Radiodiffusion

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