Johann Sebastian BACH
Cantate „Je me réjouis en toi“, BWV 133
Margit OPAWSKY (S), Hilde RÖSSEL-MAJDAN (A)
Waldemar KMENTT (T), Harald HERMANN (B)
Choeur de chambre de Vienne («Wiener Kammerchor»)
Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne
Michael GIELEN
1952
On ne connaît pas le poète de cette cantate pour le troisième jour de Noël «Ich freue mich in dir», „Je me réjouis en toi“, BWV 133, composée vers l'an 1737, qui paraphrase le cantique du même nom de Kaspar Ziegler (1621-1690); la première strophe du cantique sert littéralement de cantus firmus à la phrase de tête, qui vibre de la joie de Noël, et la dernière strophe au choral final de la cantate. Le caractère de l'oeuvre, qui rayonne d'une foi profonde et émouvante aussi bien dans les mouvements du choeur que dans les deux récitatifs et les deux arias, est fortement coloré par les deux hautbois d'amour. La force de conviction morale et religieuse des prières composées, le langage personnel et riche en pensées de la prédication musicale de Bach, sa beauté, sa clarté et sa vérité nous conduisent sans détours vers l'enfant incarné dans l'étable de Bethléem.
Traduit des notes de Herbert VOGG publiées au verso de la pochette de ce disque Vanguard AVRS 6125:
Le texte:
Pour une traduction en français, voir par exemple cette page du site bach-cantatas.
L'enregistrement proposé sur cette page date de 1952, l'Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne étant dirigé par le jeune Michael GIELEN, juste après son début comme chef d'orchestre à Vienne.
1. Choeur: Ich freue mich in dir 04:34 (-> 04:34)
2. Aria (A): Getrost! es fasst ein heilger Leib 05:32 (-> 10:06)
3. Récitatif (T): Ein Adam mag sich voller Schrecken 01:08 (-> 11:14)
4. Aria (S): Wie lieblich klingt es in den Ohren 09:22 (-> 20:36)
5. Récitatif (B): Wohlan, des Todes Furcht und Schmerz 01:06 (-> 21:42)
6. Choral: Wohlan, so will ich mich 01:13 (-> 22:55)