Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)

Franz SCHUBERT
Der Hirt auf dem Felsen, op. 129, D 965
Erna BERGER, soprano, Heinrich GEUSER, clarinette
Ernst-Günther SCHERZER, piano
1er juillet 1954, Berlin

Franz Schubert acheva le «Lied» «Der Hirt auf dem Felsen» (Le pâtre sur le rocher), D 965, peu avant son décès en 1828, ce fut probablement sa toute dernière composition de ce genre. Composée pour voix de soprano avec clarinette obligée, elle est basée sur des paroles écrites par deux auteurs différents. Les premier, deuxième et cinquième vers sont tirés de «Der Berghirt» de Wilhelm Müller, le poète qui a également écrit les paroles de «Die Schöne Mullerin» et «Die Winterreise», tandis que les troisième et quatrième vers sont tirés des «Liebesgedanken» d'Helmina von Chézy, auteur de la pièce «Rosamunde», pour laquelle Schubert composa sa célèbre musique de scène.

Conçu comme une pièce de concert virtuose pour Anna Milder Hauptmann (une soprano qui fut d'ailleurs la première Léonore dans Fidelio de Beethoven), ce «Lied» fut rapidement reconnu pour le «Lied» de qualité qu'il est. Le berger soliloque avec une sorte de douce mélancolie sur son chant de cornemuse et son écho, ce qui l'amène à une tristesse plus profonde en pensant à l'éloignement de sa bien-aimée - une tournure d'esprit accompagnée d'un changement dans la mélodie. La mélodie grave s'arque soudain avec force, tandis que le berger est frappé par la «wunderbarer Macht» (puissance merveilleuse) de son chant, suivie d'une fin colorature jubilatoire, le berger et la clarinette se rejoignant dans un duo qui salue le retour du printemps.

Le texte et sa traduction, citée d'une page de humeurs.calende.org qui n'est plus disponible sur la toile:

Wenn auf dem höchsten Fels ich steh',
In's tiefe Tal hernieder seh',
Und singe.

Juché sur le plus haut rocher,
Les yeux plongés dans la vallée,
Je chante.

Fern aus dem tiefen dunkeln Tal
Schwingt sich empor der Widerhall
Der Klüfte.

Et l'écho monte
Des profondeurs,
S'élève des sombres ravines.

Je weiter meine Stimme dringt,
Je heller sie mir wieder klingt
Von unten.

Plus ma voix porte
Plus elle me revient, claire,
D'en-bas.

Mein Liebchen wohnt so weit von mir,
Drum sehn' ich mich so heiß nach ihr
Hinüber.

Ma bien-aimée demeure si loin,
Avec toute mon ardeur
Je l'appelle d'ici.

In tiefem Gram verzehr ich mich,
Mir ist die Freude hin,
Auf Erden mir die Hoffnung wich,
Ich hier so einsam bin.

Mais un noir chagrin me consume,
Ma joie s'en est allée,
Tout espoir m'a quitté en ce monde
À tel point je suis seul.

So sehnend klang im Wald das Lied,
So sehnend klang es durch die Nacht,
Die Herzen es zum Himmel zieht
Mit wunderbarer Macht.

Ce chant résonnait avec tant de nostalgie,
Dans la forêt nocturne,
Qu'il élevait les coeurs vers le ciel
D'un pouvoir merveilleux.

Der Frühling will kommen,
Der Frühling, meine Freud',
Nun mach' ich mich fertig
Zum Wandern bereit.

Bientôt ce sera le printemps,
Le printemps, mon espoir,
Il me faut maintenant
M'apprêter à partir.


Franz SCHUBERT, Der Hirt auf dem Felsen (Le pâtre sur le rocher), op. 129, D 965, Erna BERGER, soprano, Heinrich GEUSER, clarinette, Ernst-Günther SCHERZER, piano, 1er juillet 1954, Berlin
10:33    
Provenance: Electrola (Odeon) WBLP 536

Vous pouvez obtenir cette restauration ...

1 fichier(s) FLAC et 1 fichier PDF dans 1 fichier ZIP


En écoute comme fichier mp3 320 kbps

Le pâtre sur le rocher