Dans son introduction orchestrale, le premier mouvement - Maestoso - énumére les thèmes "[...]
dans un mouvement retenu d'abord, puis énergique, syncopé, avant un court motif énoncé lyriquement par les bois; sur quoi le piano paraît, ardent, fastueux, avec l'exposition du premier thème (qu'il déploie sur cinq octaves). Second thème plus «sentimental», mais virtuosement orné. Très important développement – avec interventions marquées de l'orchestre (davantage que dans le Concerto No 1), qui assurent le dynamisme du discours, la relance des thèmes et diverses modulations: soliste néanmoins très présent, d'un élan virtuose sans relâche; brève conclusion répétant la tête du motif principal. [...]"
Son deuxième mouvement, Larghetto, est - comme le mouvement lent du Premier concerto - une déclaration d'amour secrète à une chanteuse que Chopin adorait, la jeune Konstanze Gladowska: "[...]