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Frédéric CHOPIN
Concerto pour piano No 2, op. 21
Clara HASKIL
Orchestre de la Société des Concerts
du Conservatoire de Paris
Rafaël KUBELIK
31 janvier 1960

Les deux concertos pour piano et orchestre de Frédéric Chopin sont des oeuvres de jeunesse, datant des années 1829-1830, à Varsovie, où ils furent donnés en première audition. Comme dans les concertos virtuoses typiques de l'époque - par exemple de Johann Nepomuk Hummel ou Stephen Heller, la virtuosité du soliste est toujours au premier plan; l'orchestre se limite largement à une fonction d'accompagnement - en arrière-plan. C'est pour cette raison que plus tard beaucoup ont tenté de rendre l'orchestration plus différenciée et colorée.

La numérotation des deux oeuvres est dans l'ordre de leur édition; en fait, le concerto en fa mineur, désigné sous le numéro 2, Opus 21, est le premier à avoir été écrit. Dans sa forme, il suit le modèle du «concert brillant», représenté dans les années 1820 par Johann Nepomuk Hummel ou Friedrich Kalkbrenner. Terminé à la fin de l'hiver de 1829, Chopin le donna en première audition publique le 17 mars 1830 au Théâtre National de Varsovie (le 3 mars précédent il l'avait présenté en privé sous la direction du compositeur-violoniste Karol Kurpinski, dans le salon du père de ce dernier): "[...] Le concert se joua à guichets fermés (huit cents personnes, un record pour Chopin) et le succès fut tel qu’on en organisa un second pour le 22 mars. Ces événements marquèrent les premiers succès commerciaux du pianiste Chopin. «Le premier Allegro n’est accessible qu’à quelques-uns», écrivit-il à son ami Tytus Woyciechowski. «Il y eut quelques bravos mais uniquement, je pense, parce qu’ils furent déconcertés - Qu’est-ce que c’est? - et qu’il leur fallut se poser en connaisseurs! L’Adagio et le Rondo firent plus d’effet; on a entendu des cris spontanés.» [...]" cité des notes rédigées par Jeremy Nicholas en 2008 pour Hyperion, publié sur cette page du site d'Hyperion.

Dans son introduction orchestrale, le premier mouvement - Maestoso - énumére les thèmes "[...] dans un mouvement retenu d'abord, puis énergique, syncopé, avant un court motif énoncé lyriquement par les bois; sur quoi le piano paraît, ardent, fastueux, avec l'exposition du premier thème (qu'il déploie sur cinq octaves). Second thème plus «sentimental», mais virtuosement orné. Très important développement – avec interventions marquées de l'orchestre (davantage que dans le Concerto No 1), qui assurent le dynamisme du discours, la relance des thèmes et diverses modulations: soliste néanmoins très présent, d'un élan virtuose sans relâche; brève conclusion répétant la tête du motif principal. [...]"

Son deuxième mouvement, Larghetto, est - comme le mouvement lent du Premier concerto - une déclaration d'amour secrète à une chanteuse que Chopin adorait, la jeune Konstanze Gladowska: "[...] longue cantilène à l'italienne – dans laquelle on distingue les trois strophes d'un «récitatif» du soliste. Entrée de celui-ci sur quelques mesures d'orchestre cadentielles, qui instaurent un climat d'intimité: limpidité de la confidence amoureuse en de délicates arabesques. Transition vers l'épisode central – deuxième strophe –, d'un caractère passionné, sur le trémolo précipité des cordes et la sombre scansion des basses; interjections plus lumineuses des bois, chaleur et véhémence du piano. Brève péroraison avec les accords introductifs de l'orchestre, sur une lente ascension du soliste en notes perlées [...]"

Le finale, Allegro vivace, est plus dramatique, "[...] quoique conservant l'élégance déliée des inspirations «folkloriques» du musicien. Le premier thème est d'une légèreté valsante; le second thème, mieux affirmé, en scherzando, adopte le rythme caractéristique de la mazurka: Accompagnement des violons «col legno», en quartolets vigoureux. Retour du thème antécédent à travers les ornementations pianistiques. Signal de cors précédant la strette finale, – avec cadence accompagnée du piano (doubles trilles), et ultimes accords dans un allègre fa majeur. [...]" cité du Guide de la musique symphonique, François-René Tranchefort, Fayard.

Cette interprétation du Concerto pour piano No 2 en fa mineur, op. 21, de Frédéric CHOPIN provient d'un concert donné à Paris le 31 janvier 1960, Rafaël KUBELIK dirigeant l'Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire, avec Clara HASKIL en soliste:

   1. Maestoso                   14:02 (-> 14:02)
   2. Larghetto                  08:30 (-> 22:32)
   3. Allegro vivace             08:50 (-> 31:22)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Maestoso


2. Larghetto


3. Allegro vivace