Ludwig van BEETHOVEN
Coriolan, ouverture symphonique en do mineur, op. 62
inspirée de la tragédie de Heinrich-Joseph von Collin
Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne
Joseph KEILBERTH
8 décembre 1967
Pour une présentation de cette oeuvre, voir cette page de mon site avec l'interprétation de Paul Kletzki dirigeant l'Orchestre de la Suisse Romande.
Une courte description de l'ouverture:
"[...] Trois fois les cordes attaquent avec une énergie sauvage la tonique du ton d’ut mineur, que coupent brusquement des accords secs, à la sonorité compacte et intensive, suivis de silences angoissants; et subitement apparait un thème plein de menace qu’exposent les premiers violons et les altos; un accord bref et strident en arrête d'abord l'expansion, et après une mesure de silence le thème est repris un ton plus bas, faisant succéder sans transition le ton de si bémol mineur à celui d’ut mineur. Le motif se désagrège bientôt, morcelé par de puissants soubresauts rhythmiques.
Tout à coup, une phrase s'élève, poignante et pathétique. Au thème précédent, qui peignait les ressentiments de Coriolan, s'oppose la supplication de sa mère, et la phrase, chantée d'abord par les premiers violons, reprise ensuite par les seconds violons et les bois, s'anime et se développe, toujours plus pressante, sur un arpège des violoncelles. Les deux thèmes alternent jusqu'au moment où s'apaise le chant de colère et de haine qui meurt attendri et désarmé sous l'archet des violoncelles. [...]" cité du Bulletin Officiel des Concerts d'Abonnement, Novembre 1890 (*) présentant le concert du 8 novembre 1890, l'Orchestre étant dirigé par Hugo de Senger.
[*] trouvé il y a quelques années sur le site onstage, mais dont je n'ai pu - suite à leur remaniement du site - retrouver le lien.
L'enregistrement proposé sur cette page date du 8 décembre 1967, le «Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester» étant dirigé par Joseph KEILBERTH, en ouverture d'un concert de la saison 1967-1968, avec ensuite les «Sechs Lieder aus dem Zyklus Das Marienleben op. 27» de Paul Hindemith - Agnès Giebel en soliste - et la 4e symphonie de Gustav Mahler.
Voici donc...
Ludwig van Beethoven, Coriolan, ouverture symphonique en do mineur, op. 62, inspirée de la tragédie de Heinrich-Joseph von Collin, Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne, Joseph Keilberth, 8 décembre 1967