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Zoltán KODÁLY
Symphonie en ut mineur (1961)
Orchestre du Festival de Lucerne
Ferenc FRICSAY
16 août 1961, première audition mondiale

C'est Arturo TOSCANINI qui est indirectement à l'origine de l'achèvement de la Symphonie en ut majeur que Zoltán KODÁLY avait commencée dès les années 1930, mais qui ne fut achevée qu'après le décès du chef d'orchestre en 1957, dédiée à sa mémoire. Coïncidence, les musiciens de l'Orchestre suisse du Festival de Lucerne - qui avaient fondé un «fonds spécial de composition» - demandèrent au maître hongrois d'écrire un ouvrage à l'intention des Semaines musicales de Lucerne 1961. Or, comme si Zoltán Kodály avait pressenti une telle intention, il annonça de Budapest qu'il venait de terminer une Symphonie en ut majeur qui pourrait être créée dans le cadre du concert d'ouverture. C'est ainsi qu'elle fut donnée en première audition au Festival de Lucerne le 16 août 1961, par l'Orchestre suisse du Festival sous la direction de Ferenc FRICSAY, compatriote de Kodály.

L'accueil de l'oeuvre lors de la première audition à Lucerne fut excellent:

"[...] Respectueux de la forme de la symphonie classique, Zoltan Kodaly n'en a pas moins revivifié son cadre original, en usant d'éléments mélodiques et rythmiques où se retrouve la manière caractéristique du musicien. Celui-ci, présent au Kunsthaus, put recueillir le vibrant témoignage d'un auditoire littéralement enchanté et conquis. [...]" Henri JATON

Excellent accueil donc, aussi de la part des critiques «« bien que l'oeuvre ait été considérée comme un retour à une époque antérieure. En effet, son économie formelle et sa transparence orchestrale évoquent le classicisme de Haydn et de Mozart, ainsi que l'influence de symphonies de l'entre-deux-guerres comme celles de Roussel et de Stravinsky. L'idiome musical possède toutefois une vitalité rythmique et une astringence harmonique facilement identifiables à Zoltán Kodály, qui se sont davantage imposées depuis l'apogée du modernisme de l'après-guerre. L'Allegro introductif commence par un thème aux cordes graves sur timbales, que l'on entend ensuite dans tout l'orchestre. Son caractère décisif est contrasté par un thème plus ruminatif qui entraîne les bois et les cordes dans un accord séduisant, et qui s'achève par une codetta pleine d'entrain. Il s'ensuit un développement concis - quoique mouvementé - de ces deux idées en route vers un point culminant énergique, qui se termine bientôt pour laisser le deuxième thème être repris par les clarinettes sur les cordes inférieures. À partir de là, la musique se dirige vers une coda qui culmine dans un élan d'animation approprié.

L'Andante moderato central alterne d'abord des appels de cor et une mélodie aux cordes d'un pathos certain. Sur des cordes plus graves, la clarinette, la flûte et le hautbois injectent une note de plus grande anxiété dans un thème à la saveur orientale tangible, puis les bois poursuivent avec des gestes curieusement archaïques qui reçoivent une réponse fouillée de la part des cordes. Le violon solo et la clarinette alternent doucement avec les cordes graves, tandis que la musique s'éteint dans un climat de calme pas tout à fait tranquille.

Le Vivo final, qui se poursuit sans pause, s'anime comme il se doit avec un thème ardent entendu aux cors à l'unisson puis aux cordes, dont l'assurance est évidente alors qu'il alterne avec une idée secondaire animée aux bois. Un épisode central présente d'habiles changements de tonalité avant que la musique ne revienne à son effervescence initiale, d'où l'excitation monte rapidement vers une conclusion péremptoire. »» Traduit des notes publiées dans le livret du CD Naxos 8.574556

Ferenc FRICSAY dirige donc ici l'Orchestre du Festival de Lucerne, une superbe archive de la Radio Télévision Suisse SRG / SSR datant du 16 août 1961, enregistrée en concert lors de cette première audition mondiale de la Symphonie en ut mineur de Zoltán KODÁLY.

      1. Allegro              -> 13:28
      2. Andante moderato     -> 24:02
      3. Vivo                 -> 31:15

Je ne peux toutefois vous proposer l'enregistrement de cette oeuvre qu'en écoute par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site neo.mx3.ch - plus parti­cu­liè­rement de cette page - les oeuvres de Zoltán KODÁLY ne tombant dans le domaine publique qu'en 2038...


Provenance: Radiodiffusion, cette page du site neo.mx3.ch, une écoute rendue possible grâce à la générosité de la SRG / SSR, autorisant de l'embarquer en iframe.