Le comte Ferdinand Ernst von Waldstein a joué un rôle important chez Beethoven, c'était l’un de ses plus actifs mécènes. Venu à Bonn en 1788, le comte Waldstein avait noué - au cours des années suivantes - une solide amitié avec Beethoven, de huit ans son cadet. Parmi ses nombreuses activités avec et pour Beethoven, le comte organisa un ballet de chevaliers pour le bal masqué du carnaval de mars 1791, pour lequel Beethoven composa la musique - il n’est pas impossible que Waldstein en ait fourni des mélodies et des motifs. On a d'ailleurs cru pendant longtemps que le Ritterballet avait été écrit par le comte Waldstein lui-même, il est fort possible qu’à l'époque on l’ait présenté comme si c’était son oeuvre.
Les huit pièces de la «Musik zu einem Ritterballet» - en français «Ballet des Chevaliers» ou «Ballet Chevaleresque», en anglais «Music for a ballet on horseback» ou «Knight's Ballet» - forment une suite variée, avec des types d’oeuvres assez différents, comme une Marche, une Chanson de chasse, une Romance, une Chanson de guerre et une Chanson à boire. La Chanson allemande qui vient en second est reprise plusieurs fois entre les diverses pièces de l'oeuvre.
Cité du rabat intérieur de cet album, la courte présentation rédigée par Carl de NYS:
Ludwig van Beethoven, «Musik zu einem Ritterballet», „Musique pour un ballet des Chevaliers“, WoO1, Orchestre symphonique de Bâle, Helmut Müller-Brühl, 4 au 6 mai 1970, Bâle
1. Marsch
2. Deutscher Gesang (Allegro moderato)
3. Jagdlied (Allegretto)
4. Romanze (Andantino)
5. Kriegslied (Allegro assai con brio)
6. Trinklied (Allegro con brio)
7. Deutscher Tanz
8. Coda (Allegro vivace) 11:41