"[...] La Pastorella en fa majeur BWV 590 est unique dans le corpus des oeuvres de Bach. Sa structure en quatre mouvements justifierait l’appellation «sonate pour orgue», mais c’est bien sous le titre de «Pastorella» qu’elle est parvenue jusqu’à nous, dans plusieurs sources indépendantes les unes des autres. Le fait qu’elle associe un mouvement pedaliter et trois mouvements manualiter est inhabituel, de même que la suite des tonalités – fa majeur (avec cadence finale en la mineur !) – ut majeur – ut mineur – fa majeur –, est unique dans toute la musique instrumentale de Bach.
Le premier mouvement, en un 12/8 berceur sur de longues notes tenues à la pédale, évoque une atmosphère pastorale semblable à celle de la sinfonia liminaire de la deuxième partie de l’Oratorio de Noël. Le deuxième est conçu comme un prélude bipartite, tandis que le troisième présente des traits galants. La Pastorella se termine sur une gigue fuguée qui dans sa deuxième partie inverse à toutes les voix son pétulant sujet. [...]" cité d'un texte de PETER WOLLNY, dans une traduction de Sophie LIWSZYC
Cette restauration provient de la réédition „coût réduit“ sur le disque Harmonia Mundi HM 717 d'enregistrements appartenant à la deuxième intégrale des oeuvres pour orgue de Johann Sebastian Bach que Lionel ROGG réalisa en 1970 sur l'orgue Silbermann du dôme de Arlesheim.
Voici donc...
Johann Sebastian Bach, Pastorale en fa majeur, BWV 590, Lionel Rogg, 1970, orgue du dôme de Arlesheim
1. Alla Siciliana (-> 02:21)
2. Allemande (-> 04:23)
3. Aria (-> 07:05)
4. Alla Gigue 10:12