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Recto de la pochette du disque Music Guild Records S-39
Étiquette recto du disque Music Guild Records S-39

Benjamin BRITTEN
A Simple Symphony op.4
Orchestre de chambre de la Sarre
Karl RISTENPART
11 juillet 1958, Saarlouis

La Simple Symphony n'est, en fait, ni simple ni une symphonie. Il s'agit d'une suite pour cordes - dans le genre d'un jeu d'esprit - qui pose de nombreux problèmes d'exécution. Une notice dans la partition publiée nous informe que la musique est entièrement basée sur des oeuvres que le compositeur écrivit entre l'âge de neuf et douze ans. Bien que le développement de ces thèmes soit en de nombreux endroits tout à fait nouveau, de grandes parties des oeuvres sont reprises intégralement des premières pièces, à l'exception de la nouvelle partition des cordes. Ce remaniement fut achevé en février 1934, lorsque l'oeuvre fut imprimée sous sa forme actuelle, l'Opus 4.

Le chef d'orchestre Boyd Neel - qui dirigea souvent cette oeuvre - est l'un de ceux qui n'ont pas été d'accord avec l'attitude que prit le compositeur plus tard à l'égard de cette petite oeuvre étonnante. Neel remarqua que le compositeur ne l'a jamais prise très au sérieux et ajouta: J'ai toujours eu le sentiment qu'il a quelque peu sous-estimé cette composition... chaque fois que je la joue, je constate qu'elle a un effet profond sur les publics de toutes sortes.

La Simple Symphony est dédicacée à Audrey Alston, son professeur d'alto à Norwich. Elle présenta le jeune Benjamin Britten à Frank Bridge, qui devint par la suite non seulement son professeur, mais eut aussi l'influence la plus importante dans son évolution créative.

L'oeuvre est formée de quatre mouvements. La Bourrée d'ouverture provient de la Suite pour piano de 1926. Il y a trois thèmes principaux, dont deux sont entendus la plupart du temps simultanément. Le second fut utilisé dans une chanson datant de 1923. Une courte coda anticipe les promesses de forme sonate inhérentes à l'exposition, au développement et à la reprise du premier thème.

Le Pizzicato enjoué qui s'ensuit est exactement ce que son titre implique. L'indication est Presto possibile, et peu d'ensembles peuvent la négocier sans se tromper. La musique dérive d'un scherzo pour piano écrit en 1924, ainsi que d'une chanson du même cru.

Le mouvement le plus étendu est la Sarabande sentimentale, dont le thème principal est emprunté à la Troisième suite pour piano de 1925. Le charmant thème secondaire est tiré d'une valse pour piano de 1923. La forme stricte A-B-A prévaut, mais ne nuit en rien au caractère hautement individuel de la section en tant qu'entité; pour un jeune homme de vingt ans, il s'agissait d'une réalisation extraordinaire, et son charme n'est en rien démodé aujourd'hui.

Le Finale enjoué, comme la Bourrée, ne développe qu'un seul de ses deux thèmes, qui sont tirés de la Neuvième Sonate pour piano de 1926 et d'une chanson de l'année précédente.

Karl RISTENPART enregistra cette oeuvre en 1958 avec son Orchestre de Chambre de la Sarre, qui deviendra peu après l'Orchestre de chambre de la radiodiffusion sarroise, avant de disparaître en 1973, fusionnant avec l'Orchestre symphonique de la radio sarroise.

Je ne peux vous proposer cet enregistrement qu'en écoute par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site archive.org, plus exactement de cette page, les oeuvres de Benjamin Britten ne tombant dans le domaine publique qu'en 2047. L'enregistrement n'est pas restauré, mais est en très bon état.

Benjamin Britten, A Simple Symphony op.4, Orchestre de chambre de la Sarre, Karl Ristenpart, 11 juillet 1958, Saarlouis

     1. Bourrée turbulente         -> 02:58
     2. Pizzicato taquin           -> 06:12
     3. Sarabande sentimentale     -> 12:28
     4. Final enjoué               -> 15:31

Karl RISTENPART avec son Orchestre de chambre de la Sarre dans le „Saalbau“ de Saarlouis vers 1956

Provenance: Concert Hall CHS-1252, cette page du site archive.org

L'enregistrement peut être téléchargé sur la page référenciée ci-dessus.