Georg-Friedrich HÄNDEL
Concerto pour orgue et orchestre op. 4 No 2 HWV 290
Helma ELSNER, clavecin, Walter KRAFT, orgue
Orchestre de Chambre Pro Musica de Stuttgart
Rolf REINHARDT
été 1951
La première audition de ce concerto en si bémol fut donnée le 5 mars 1735 lors de la représentation de l'oratorio "Esther" (HWV 50b).
Il rappelle le style des premières compositions de Händel en Angleterre. Cependant, malgré les figurations apparemment conventionnelles de doubles croches pour orgue, la maturité et l'inventivité de Händel se manifestent dans les subtilités rythmiques et les suspensions inattendues des ritournelles. Comme l'a fait remarquer Basil Lam, ces ritournelles sont le pendant musical du dépassement inattendu de la pulsation dans les couplets du poète John Dryden, contemporain de Händel. Les similitudes ne s'arrêtent pas là: tous deux ont réagi de la même manière aux critiques. Händel aurait déclaré à Vauxhall Gardens: “Vous avez raison, monsieur, c'est très mauvais; c'est ce que je pensais quand je l'ai écrit”; tandis que Dryden fit remarquer à propos de certaines de ses lignes tirées d'une pièce de théâtre: “Je savais qu'elles étaient assez mauvaises pour plaire, même quand je les ai écrites”. traduit de cette page de Wikipedia.
Le premier mouvement est une version développée de la symphonie du «Motet Silete Venti» pour soprano. L'allegro suivant reprend des éléments de la Sonate en trio, opus 2, No 4.
Georg-Friedrich Händel, Concerto pour orgue et orchestre op. 4 No 2 en si bémol majeur, HWV 290, Helma Elsner, clavecin, Walter Kraft, orgue, Orchestre de Chambre Pro Musica de Stuttgart, Rolf Reinhardt, été 1951
1. A tempo ordinario, e staccato 01:27 (-> 01:27)
2. Allegro 05:46 (-> 07:13)
3. Adagio, e staccato 00:46 (-> 07:59)
4. Allegro, ma non presto 04:32 (-> 12:31)