Joseph HAYDN
Symphonie No 21 en la majeur
Orchestre de Chambre de la Sarre
Karl RISTENPART
24 novembre 1955, Studio II, Saarlouis
Cette symphonie fut composée en 1764 (dans cette année furent composées les symphonies No 21 à 24), donc pendant les cinq années que Haydn passa à Eisenstadt comme vice-maître de chapelle des Esterhazy: "[...] la symphonie domine sa production, et en ce domaine, par rapport à la période précédente, le bond en avant fut spectaculaire, en qualité et en variété. Dès cette époque, Haydn laissa loin derrière lui ses prédécesseurs et contemporains. Ses symphonies restèrent pour la plupart énergiques et concises, mais gagnèrent énormément en densité, en dynamisme et — Haydn ayant un orchestre à sa disposition — en couleurs.[...]"
La Symphonie No 21 fut composée pour deux hautbois, deux cors et cordes. Elle s'ouvre sur un mouvement lent, sérieux de grande ampleur.
"[...] cette oeuvre et la suivante, comme déjà les Symphonies No 5 et No 11, adoptent la structure lent-vif-menuet-vif, les quatre mouvements étant dans la même tonalité et le mouvement lent initial particulièrement expressif.
On a qualifié ces oeuvres de “symphonies d’églises”, mais l’appellation ne doit être utilisée que par simple commodité, en référence à l’ancienne sonata di chiesa avec mouvement lent initial, car Haydn ne destina pas les dites symphonies a l’église.
Au début de l’Adagio, le dialogue cordes-vents est des plus subtils. II n’y a pas de barres de reprise, et le mouvement est «durchkomponiert», avec en son centre de belles séquences baroques. La mesure est à 3/4. Le Presto qui suit, à 2/2, est par contraste d’une constante énergie, avec un motif martelé de six notes qui, isolé ou non, domine le discours. Le Menuet, avec trio en la mineur pour cordes seules, ressemble quelque peu à celui de la Petite Musique de Nuit de Mozart (1787), et le finale (allegro molto à 4/4), oppose un motif syncopé marqué piano à une formule rythmique marquée forte et tirée du deuxième mouvement. [...]" les citations ci-dessus proviennent des notes de Marc VIGNAL publiées en 1990 dans la brochure du CD 430 082-2 des Éditions de L'Oiseau-Lyre.
Cité des «Notes on Symphonies 20-35 by H.C. Robbins Landon» publiées en décembre 1972 dans le 7e volume de l'intégrale des symphonies de Haydn enregistrée sous la direction d'Antal Dorati:
Le 24 novembre 1955, dans le Studio II de Saarlouis (d'après les données de la discographie de Michael GRAY) Karl RISTENPART enregistra cette symphonie avec son Orchestre de Chambre de la Sarre, pour le label "Les Discophiles français". Pour le même disque - DF 183 - furent également enregistrées les symphonies No 7 et No 48. Les symphonies No 21 et 48 furent rééditées - entre autres - sur ce disque Nonesuch H-1101, avec la symphonie No 82 sous la direction de Günter WAND complétant le verso du disque.
Karl Ristenpart réenregistrera cette symphonie une dizaine d'années plus tard, les 22 et 23 janvier 1965, avec le même orchestre et bien entendu en stéréo (Club français du disque CFD 347 - Princeps 18).
Voici donc...
Joseph Haydn, Symphonie No 21 en la majeur, Hob. I:21, Orchestre de Chambre de la Sarre, Karl Ristenpart, 24 novembre 1955, Studio II, Saarlouis
1. Adagio 04:25 (-> 04:25)
2. Presto 02:31 (-> 06:56)
3. Menuet 03:36 (-> 10:32)
4. Allegro 02:10 (-> 12:42)
Provenance: Nonesuch H-1101
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