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Niccolò PAGANINI
Concerto pour violon No 2 en si mineur, Op. 7
Henri MERCKEL, violon
Orchestre philharmonique
de la Radiodiffusion-télévision française
Manuel ROSENTHAL
15 décembre 1958

Niccolò Paganini composa ce concerto probablement en 1826. Il ne fut toutefois publié qu'en 1851, donc bien après son décès - comme la pluspart de ses oeuvres. Il se pré­sen­te comme une pièce de vitrine par excellence: ce fut le cheval de bataille favori de l'un des plus grands virtuoses de tous les temps, qui, bien qu'il n'ait eu que peu de prétentions en tant que compositeur sérieux, savait parfaitement comment mettre en valeur son instrument - et sa propre technique - avec le plus grand effet; et le fait que Paganini ait été satisfait que l'oeuvre le mette en valeur se voit dans le fait qu'il l'a choisie pour faire ses débuts en dehors de son pays natal.

L'effet hypnotique de Paganini était dû en partie à son apparence personnelle: sa grande silhouette squelettique, son visage hagard et blafard et ses longs cheveux noirs lui donnaient un air démoniaque, ce qui, associé à son jeu sensationnel, donnait lieu à des rumeurs chuchotées selon lesquelles il possédait des pouvoirs surnaturels.

C'est surtout à son dernier mouvement que le concerto doit sa popularité, surnommé "La Campanella" - "La Clochette" - ceci venant de la petite cloche que Paganini fait inter­venir à chaque retour du thème du rondo. Le tintement de la clochette est également imité par l'orchestre et - dans plusieurs passages - par le soliste. Le résultat donne un certain charme gitan au thème du rondo.

»» Dès le début du concerto, il est clair que, même si Paganini n'est pas à l'origine de ces rumeurs, il était parfaitement conscient qu'elles constituaient un atout pour lui; et pour bien préparer le terrain, il écrivit délibérément l'ouverture la plus sensationnelle et la plus sinistre qu'il ait pu concevoir. De mystérieux trémolos de cordes sont brus­que­ment interrompus à la quatrième mesure par un accord de septième diminuée, dont le puissant effet émotionnel avait à l'époque quelque chose de diabolique; viennent ensuite cinq accords tendus en pizzicato qui, au lieu de conduire au si mineur, sont écrasés par une cadence interrompue fortissimo avant que le premier sujet, quelque peu mal défini, ne puisse faire son apparition. Lorsque le violon solo entre après le premier tutti (dans lequel on entend un second sujet qui rappelle légèrement un thème de l'ouverture du „Barbier de Séville“ de Rossini - très populaire à Vienne), c'est dans son registre aigu le plus spectaculaire, et avec un matériau tout à fait nouveau.

Un récit datant de 1830 affirme que le second mouvement est le résultat d'une visite de Paganini au théâtre pour assister à une tragédie. Une scène de la prison dans laquelle l'acteur Giuseppe de Marini avait imploré la Providence de mettre fin à ses souffrances en se suicidant était si émouvante que Paganini ne put trouver le sommeil cette nuit-là et chercha finalement à exprimer ses sentiments bouleversés en saisissant son violon et en improvisant cet Adagio.

Afin d'éviter tout sentiment de déception dans le Rondo à la clochette final, Paganini garde astucieusement un ou deux tours de passe-passe dans sa manche. Outre les passages extrêmement difficiles de doubles croches et de tierces dans le registre le plus aigu du violon, il introduit maintenant des arpèges dans des alternances rapides de notes frottées et pincées, ainsi que d'étonnants passages pizzicato joués par la main gauche. Le refrain du rondo avec la clochette (imité par le triangle et les harmoniques du violon) apparaît trois fois en tout, avec des épisodes intermédiaires d'abord en ré majeur puis en sol. La fonction de l'orchestre tout au long de l'oeuvre est purement de fournir des accords de soutien et une ritournelle occasionnelle pour donner un moment de repos au soliste; mais qui, à l'époque ou aujourd'hui, pourrait faire attention au soutien orchestral lorsque de telles coruscantes pyrotechnies absorbent l'attention? «« Traduit des notes de Lionel SALTER publiées en 1956 au verso de la pochette du disque His Master's Voice LHMV 1015.

Henri MERCKEL et Manuel ROSENTHAL

L'enregistrement de cette oeuvre proposé ici provient d'un concert donné le 15 dé­cem­bre 1958 à Paris par l'Orchestre philharmonique de la Radiodiffusion-télévision fran­çaise placé sous la direction de Manuel ROSENTHAL et le violoniste Henri MERCKEL en soliste, diffusé en direct. Au programme:

 ➣ Joseph Haydn, Symphonie no. 82
 ➣ Niccolò Paganini, Concerto pour violon No 2, op. 7
 ➣ Joseph Haydn, Symphonie no. 85
 ➣ Nikolai Rimski-Korsakow, Suite de la Nuit de Noël

Niccolò Paganini, Concerto pour violon No 2 en si mineur, Op. 7, Henri Merckel, violon, Orchestre philharmonique de la Radiodiffusion-télévision française, Manuel Rosenthal, 15 décembre 1958

   1. Allegro maestoso                       14:43 (-> 14:43)
   2. Adagio                                 06:02 (-> 20:45)
   3. Rondo: Andantino allegretto            07:42 (-> 28:27)

Provenance: Radiodiffusion

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1. Allegro maestoso


2. Adagio


3. Rondo: Andantino allegretto