Johann Sebastian BACH
Concerto pour deux pianos et cordes, BWV 1060
Gaby et Robert CASADESUS
Orchestre de Chambre de Zurich
Edmond de STOUTZ
6 et 7 septembre 1967, Winterthur, Maison de paroisse
Les 6 et 7 septembre 1967 resp. 6 juillet 1967, dans la salle de concert de la «Kirchgemeindehaus» (Maison de Paroisse) de Winterthur, Edmond de STOUTZ enregistra deux oeuvres de Johann Sebastian BACH pour deux clavecins et cordes, les BWV 1060 et 1061, avec son Orchestre de chambre de Zurich et les pianistes Gaby et Robert CASADESUS. Les deux oeuvres furent publiées en Europe sur le disque Columbia CBS 61 140 ...
... et aux USA sur ce disque Odyssey 32 16 0382:
Sur la première de ces deux oeuvres, le Concerto en ut mineur pour deux pianos et cordes BWV 1060 de Johann Sebastian BACH, une courte présentation traduite des notes de Phillip RAMEY publiées au verso de la pochette de ce disque Odyssey 32 16 0382:
«« Le Concerto en do mineur (BWV 1060), à l'origine un concerto en ré mineur pour violon et hautbois, fut composé vers 1719. Dans la main droite des passages pour clavier, les lignes du violon et du hautbois peuvent être suivies assez facilement, ce qui amena certains critiques à penser que l'arrangement est moins intéressant qu'il n'aurait pu l'être. Albert Schweitzer nota que „l'incroyable précipitation et la négligence“ dans les arrangements étaient parfois le résultat des demandes continuelles de musique nouvelle adressées à Bach par le Collegium et des soirées musicales organisées à son domicile. Schweitzer nota, un peu déçu, que „les effets de violon auxquels il aurait pu facilement donner un tour pianistique ne sont pas du tout remodelés. Plus tard, il les améliore ici et là dans la partition, mais les laisse tels quels dans la partie de clavier“. Selon Schweitzer, l'explication de ce laisser-aller inhabituel doit avoir résidé dans le fait que le compositeur avait l'habitude de jouer lui-même les différentes parties solistes et qu'il les embellissait alors spontanément. Quoi qu'il en soit, l'oeuvre perdura, ce qui témoigne de la richesse et de la beauté de sa musique.
Le concerto commence par un énoncé concerté du sujet par les solistes et les cordes. Tout au long du mouvement, les deux parties solistes sont équilibrées plutôt qu'opposées l'une à l'autre.
L'„Adagio“ qui suit est essentiellement un dialogue entre les deux claviers, l'orchestre jouant un rôle mineur - ce mouvement comporte également une fugace annonce fuguée. Comme dans la plupart des concertos pour clavecin de Bach, l'Adagio sert d'intervalle calme entre les sections extérieures plus vives.
Dans l'„Allegro“ final plein d'entrain, l'évolution est épisodique, le sujet principal n'apparaissant qu'en inversion vers la fin. »»
Johann Sebastian Bach, Concerto en ut mineur pour deux pianos et cordes, BWV 1060, Gaby et Robert Casadesus, Orchestre de Chambre de Zurich, Edmond de Stoutz, 6 et 7 septembre 1967, Winterthur, Maison de paroisse
1. Allegro 05:13 (-> 05:13)
