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Wilhelm SCHÜCHTER, © Theater Dortmund - Horst Maack, Berlin
Étiquette recto du disque Trianon 5135
Étiquette verso du disque Trianon 5135
Recto de la pochette des disques Columbia 33CX1514, Trianon 6105 et WRC TE 244

Ludwig van BEETHOVEN
Concerto pour violon en ré majeur, op. 61
Igor OISTRACH
Pro Arte Orchestra
Wilhelm SCHÜCHTER
18-22 mars 1957, Walthamstow Assembly Hall, Londres

Ce concerto est le seul que Beethoven ait écrit pour le violon. Il date de 1806, sa première audition fut donnée le 23 décembre 1806 au «Theater an der Wien», avec en soliste Franz Clement, célèbre violoniste de l'époque, mais aussi compositeur, pianiste et chef d'orchestre, et à qui le concerto est dédié. Clement aurait accepté de commanditer et de donner l'oeuvre en première audition à condition que le rondo final soit sur un thème de sa composition. Ainsi, le dansant thème de refrain, en forme de carillon, serait de la main de Clement, harmonisé par Beethoven. Beethoven transcrivit ensuite le concerto pour piano et l’offrit à son ami M. de Breuning, comme le prouve l’édition de 1808. Dans cette transcription, il n’a pas cherché à en donner un équivalent comme feront plus tard Schumann et Liszt avec leurs Etudes d’après Paganini; il s’est borné à une version littérale.

L'oeuvre est remarquable par son ampleur, par sa puissance expressive - malgré l'absence de toute virtuosité instrumentale démonstrative - mais aussi par sa durée, avec un long premier mouvement.

Une courte description:

"[...] Le concerto de Beethoven est écrit comme une sonate, en trois parties; c’est une composition musicale au sens le plus absolu de ce terme, parfaitement adaptée à sa destination, mais où il n'y a cependant, peut-on dire, pas une seule note insignifiante; l’interprétation verbale en doit être considérée a priori comme impossible, parce qu’étrangère à l’art dans lequel cette oeuvre a été conçue.

Le concerto débute par quatre coups de timbale, marquant les quatre coups de la mesure. Ce début original n’a aucun sens symbolique; c’est une simple fantaisie de musicien, mais qui est comme la clef de tout le premier mouvement. Ces quatre coups, on les retrouve quelques mesures plus loin dans les quatre ré dièse, affirmés par les seconds violons, dans les quatre la des premiers violons, puis dans les parties de cors et de trompettes annonçant le second thème; on les retrouve encore dans les quatre ré dièse de la cantilène expressive qui conduit à la coda, sous les trilles du violon solo dans la conclusion, etc. Ces quatre notes sont partout, elles remplissent les développements; elles sont comme la formule de cet allegro. C’est là un artifice purement musical dont l’auteur peut fort bien ne pas se rendre clairement compte, dont l’emploi n’est conditionné que par la musique, ses lois et ses traditions, mais qui fait de ce morceau une composition merveilleuse. On peut en dire autant du final, écrit aussi dans la forme traditionnelle des anciennes compositions, la forme bien vieille du rondo. Beethoven y a introduit un nouveau rythme constant, avec presque autant d’insistance que dans le premier mouvement, et qui est traité avec une verve inépuisable.
[...]" cité de la brochure-programme d'un concert donné à Genève le 7 décembre 1912.

Du 18 au 22 mars 1957, dans le «Walthamstow Assembly Hall» de Londres, Wilhelm SCHÜCHTER enregistra deux disques pour le label Columbia, avec un orchestre nommé „Pro Arte Orchestra“ et le jeune Igor OISTRACH en soliste: le disque 33 CX 1514 avec le concerto de Beethoven (18 et 19 mars) et le disque 33 CX 1594 avec le concerto de Tschaikowsky et l'Introduction et rondo capriccioso, op. 28, de Saint-Saëns (20 au 22 mars).

Quelques très intéressantes informations sur l'orchestre Pro Arte de Londres, cité d'une série d'articles de Joseph E.Potts, pour celui-ci publié dans la revue «The Gramophone» d'octobre 1959, page 163:

Dans le concerto de Beethoven, Igor Oistrach jouait les cadences de Fritz Kreisler, ainsi qu'indiqué sur les étiquettes de cette réédition Trianon TRS 5135:
Voici donc...

Ludwig van Beethoven, Concerto pour violon en ré majeur, op. 61, Igor Oistrach, Pro Arte Orchestra, Wilhelm Schüchter, 18-22 mars 1957, Walthamstow Assembly Hall, Londres

1. Allegro ma non troppo            23:52 (-> 23:52)
2. Larghetto                        09:16 (-> 33:08)
3. Rondo                            10:34 (-> 43:42)

Provenance: Radiodiffusion, Archives ARD

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1. Allegro ma non troppo
2. Larghetto
3. Rondo