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Georg Friedrich HÄNDEL
Concerto pour hautbois, orchestre à cordes
et clavecin en mi bémol majeur, HWV 301
Egon PAROLARI, hautbois
Orchestre de chambre de Zurich
Edmond de STOUTZ

Traduit des notes de Hope SHERIDAN publiées vers la fin des années 1960 au verso de la pochette de ce disque MACE MCS 9063 (une réédition du disque Amadeo AVRS 6366):

«« Les oeuvres interprétées ici appartiennent à deux périodes. Celle du jeune com­po­si­teur et celle de l'homme mûr. Elles représentent les deux extrêmes de son “pendule“ artistique: un charmant concerto pour hautbois, plutôt léger, d'une grande virtuosité, et deux des concertos de l'oeuvre de musique de chambre la plus aboutie de Haendel - le magnifique Opus 6.

Le concerto pour hautbois, orchestre à cordes et clavecin en mi bémol majeur a été daté de la première période de Haendel - vers 1715. Si c'est vraiment le cas, il s'agit d'une oeuvre de la période de prédilection de Haendel pour le hautbois et remonte à ses années à l'Université de Halle, lorsqu'il s'était lié d'amitié avec la «Hautboisten-Companie» de Michael Hyntzsch. Si le concerto est bien de 1715, il date de sa première période londonienne et fut probablement écrit pour John Ernest Galliard en 1713 - nous savons que Haendel composa une magnifique partie de hautbois obligé pour Galliard dans „Amadigi di Gaula“, qui fut joué à Londres en 1715.

Le manuscrit de cette oeuvre de “jeunesse“ fut découvert dans la bibliothèque de l'Université d'Upsala (Suède) en 1935 par le Dr Fritz Stein, responsable de son édition publiée. Fritz Stein qualifia son style d'indubitablement haendélien, avec des cantabiles larges et fluides, des modulations adroites et astucieuses, et des images thématiques imaginatives.

Le concerto est en quatre mouvements, le premier étant un „Largo“ introductif au rythme typiquement ponctué.

Le second mouvement, „Allegro“, tout au long duquel l'alto chante un duo mélodique avec le violon - leurs voix s'élevant presque à l'unisson -, préfigure les arias lyriques à venir.

Un „Largo (Siciliana)“ classiquement pondéré devient le troisième mouvement, ses mesures majestueuses ne cédant qu'occasionnellement à une humeur plus sombre. Ce „Largo“ et celui du début permettent au soliste de jouir d'une plus grande liberté dans la ligne vocale.

Le „Vivace“ final est peu décoré. Ses rythmes tendus et explosifs ressemblent tellement aux premières gigues que l'on peut supposer qu'ils précèdaient des festivités dans les salles de bal.

L'oeuvre est légère, aérée - c'est un exemple haendélien de «Gebrauchsmusik» en ses meilleurs moments. »»

Edmond de STOUTZ enregistra ces trois oeuvres de Georg Friedrich HÄNDEL avec son Orchestre de chambre de Zurich, qu'il fonda en 1945 et dont il fut le chef titulaire jusqu'en 1996; Egon PAROLARI était le soliste dans le concerto pour hautbois. Le tout fut publié an 1964 sur le disque Amadeo AVRS 6366 - je n'ai pas encore pu dater les prises de son elles-mêmes.
Georg Friedrich Händel, Concerto pour hautbois, orchestre à cordes et clavecin en mi bémol majeur, HWV 301, Egon Parolari, hautbois, Orchestre de chambre de Zurich, Edmond de Stoutz

   1. Largo                                  02:44 (-> 02:44)
   2. Allegro                                01:57 (-> 04:41)
   3. Largo (Siciliana)                      02:14 (-> 06:55)
   4. Vivace (in the rhythm of a minuet)     02:52 (-> 09:47)

Provenance: MACE MCS 9063

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En écoute comme fichier mp3 320 kbps

1. Largo


2. Allegro


3. Largo (Siciliana)


4. Vivace (in the rhythm of a minuet)