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Recto de la pochette du disque SMS 2483 avec une reproduction de la peinture «L'Appel de Jésus à Pierre et André» de Duccio di Buoninsegna, collection Kress, National Gallery of Art, Washington, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Recto de la pochette du disque Nonesuch H 71173, coverart James Barkley, cover design William S. Harvey, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
SMS 2483, étiquette recto, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
SMS 2483, étiquette verso, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Nonesuch H 71173, étiquette recto, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie
Nonesuch H 71173, étiquette verso, Cliquer sur la photo pour une vue agrandie

Joseph HAYDN
Missa «in Angustijs» en ré mineur, Hob XXII:11
Teresa STICH-RANDALL (S), Nedda CASEI (MS)
Kurt EQUILUZ (T), Nikolaus SIMKOWSKY (B)
Choeur et Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne
Hans SWAROWSKY
Nonesuch H 71173 (SMS 2483)

Cette messe - connue avant tout sous le nom «Missa in Angustiis», aussi surnommée «Nelsonmesse» - fut composée en 1798, au moment où l'Autriche était en guerre de coalition contre Napoléon. Elle fait partie des 6 messes que Joseph Haydn écrivit pour la fête de la princesse Esterhazy, épouse de son quatrième „patron“. De ces 6 partitions composées entre 1796 et 1802, la Messe en ré mineur est la troisième, et la onzième du total de quatorze Messes figurant au catalogue de son auteur.

Le manuscrit autographe est daté du 31 août 1798, Eisenstadt - donc peu après la première audition de „La Création“. La première audition de l'oeuvre eut lieu le 23 septembre 1798 dans l'église paroissiale Saint Martin de la ville d'Eisenstadt.

Recto de la pochette du disque Nonesuch H 71173, coverart James Barkley, cover design William S. Harvey
Recto de la pochette du disque Nonesuch H 71173
coverart James Barkley, cover design William S. Harvey
L'origine et la signification du nom „Missa in Angustiis“ ne sont pas claires et ont donné lieu aux rumeurs les plus fantaisistes! Dans la partition autographe la messe est simplement intitulée 'Missa':

"[...] La Messe en ré mineur n’a donc pas plus de titre „original“ que les messes 12 à 14. Pourtant, la description du premier catalogue des oeuvres de Haydn, dit «Entwurf-Katalog», indique les mots «Missa in Angustijs» (avec l’orthographe alors courante). L’expression, rare, peut se traduire par „Messe dans l’angoisse“, ou „dans les temps d’angoisse“ (ou „dans la rigueur“). L’expression „in angustijs“ peut signifier „composée en peu de temps“ (une cinquantaine de jours); à moins qu’il ne s’agisse d’une allusion à l’effectif restreint (sans bois ni cors, pour l'original), dû aux soucis d’économie du prince Nicolas II Esterházy, le nouvel employeur de Haydn à cette époque. [...]" cité de cette page en français de Wikipedia.

Haydn a ajouté la flûte, les hautbois et le basson lors d'une représentation ultérieure (avant la première édition). Les 2 clarinettes et 2 cors que l'on trouve dans certaines éditions ont été ajoutés par un inconnu, longtemps après la première publication.

C'est la seule grande messe que Haydn ait écrit en mineur, elle "[...] rayonne, depuis le Kyrie introductif jusqu’au Dona nobis pacem final, de cet esprit sublime et de cette noblesse inhérents aux compositions religieuses „classiques“ de la fin du XVIIIe siècle. La soliste soprano, qui ouvre le Kyrie par des coloratures époustouflantes et entonne également le Gloria rempli d’allégresse, acquiert ici une importance primordiale. Ajoutons que la rigueur de fugue du In Gloria Dei Patris ainsi que la brillante fanfare du Benedictus confèrent à cette oeuvre d'un caractère triomphant qui contribua sans doute fortement à sa grande popularité. Enfin dans l'intercession finale du Dona nobis pacem, Haydn renonce, tout comme d’ailleurs dans le finale de „La Création“, à l’individualité du soliste et fait ainsi s'achever sa messe à sa conclusion dans une prière de paix universelle. [...]" cité d'un texte d'Andreas Kluge, 1992, traduction d'Odile Demange, publié dans la brochure du CD Sony Classics SM2K 47563.

Recto de la pochette du disque SMS 2483 avec une reproduction de la peinture «L'Appel de Jésus à Pierre et André» de Duccio di Buoninsegna, collection Kress, National Gallery of Art, Washington
Recto de la pochette de l'édition publiée en Suisse du disque SMS 2483
avec une reproduction de la peinture «L'Appel de Jésus à Pierre et André»
de Duccio di Buoninsegna, collection Kress, National Gallery of Art, Washington
Une courte présentation citée du texte publié au verso de cette pochette:

"[...] son orchestration contribue également à en faire la plus dramatique de toutes. Elle ne comprend sous la forme originale, outre les cordes et un orgue, que trois trompettes et timbales: d'où son côté non pas austère mais souvent acide, incisif. Cette version a été choisie pour le présent enregistrement.

La Messe
[...] s'ouvre par un Kyrie en ré mineur, sombre et menaçant, marqué Allegro moderato et parcouru par un motif rhythmique exposé dès la seconde mesure. Il épouse la forme sonate, avec sommet d'intensité à la fin du développement central. Et nous entendons alors, trait de génie, s'ajouter aux exclamations chorales reprises du début de merveilleuses vocalises du soprano solo.

Le Gloria en ré majeur comporte deux parties extrêmes Allegro qui s'ouvrent et se terminent de façon analogue («Gloria» et «Quoniam»). La partie lente médiane en si bémol («Qui tollis»), avec basse solo, confie à l'orgue un rôle important. Pour conclure l'ensemble, fugue magistrale («In gloria Dei patris amen»), puis «Amen» avec long crescendo et roulement de timbales.

La première section du Credo commence avec un canon à la quinte jusqu'au «descendit de coelis». Le «Incarnatus» en sol est la contrepartie haydnienne de l'Ave verum corpus de Mozart, musique d'une tristesse infinie, quoiqu'en majeur. Et c'est l'explosion du «Ressurrexit». Aux paroles «et vitam venturi saeculi», le soprano solo se détache soudain de l’ensemble; mais le Choeur s'impose à nouveau et la fin est toute de splendeur sonore.

Le «Sanctus» commence discrètement, parfaite expression du mystère divin. Avec le «Bénédictus», nous retrouvons en revanche ré mineur et sa violence, ainsi que la constante opposition soliste-choeur du Kyrie et du Gloria. Cette page dramatique et puissante nous réserve sur sa fin une nouvelle surprise: triolets inlassablement martelés aux trompettes,soutenant le choeur en valeurs longues.

L'«Agnus Dei» en sol est réservé aux solistes. Quant au «Dona nobis pacem», il conclut dans un emportement de doubles croches un des très haut sommets de la musique religieuse, un de ceux auxquels Beethoven très certainement pensait le jour de 1807 où, écrivant au prince Esterházy qui lui avait commandé sa future Messe en ut, il évoquait avec respect ce que le prince avait l'habitude d'entendre, à savoir les «chefs-d'oeuvre inégalés du grand Haydn».
[...]"
SMS 2483, étiquette recto
SMS 2483, étiquette recto
Dans cet enregistrement datant du milieu des années 1960 (probablement de 1966), paru d'abord sur ce disque SMS 2483 de «Concert Hall / Musical Masterpiece Society», Hans SWAROWSKY dirige le choeur et l'orchestre de l'Opéra d'État de Vienne. Les solistes sont Teresa STICH-RANDALL, soprano, Nedda CASEI, mezzosoprano, Kurt EQUILUZ, ténor, et Nikolaus SIMKOWSKY, basse.
Nonesuch H 71173, étiquette recto
Nonesuch H 71173, étiquette recto
Le disque utilisé pour cette restauration - une réédition sur Nonesuch H 71173 - provient de la collection de Daniel ACHACHE, qui en a effectué lui-même la numérisation et m'a envoyé son fichier audio pour vous le proposer ici: je le remercie très chaleureusement de sa générosité! Son disque étant en parfait état, il a à peine été besoin de restaurer son transfert.

Voici donc...

Joseph Haydn, Missa «in Angustijs» en ré mineur, Hob XXII:11, Teresa Stich-Randall, soprano, Nedda Casei, mezzosoprano, Kurt Equiluz, ténor, Nikolaus Simkowsky, basse, Choeur et Orchestre de l'Opéra d'État de Vienne, Hans Swarowsky

   1. Kyrie. Allegro moderato          04:38 (-> 04:38)
   2. Gloria. Allegro                  09:54 (-> 14:32)
   3. Credo. Allegro con spirito       08:30 (-> 23:02)
   4. Sanctus. Adagio                  01:56 (-> 24:58)
   5. Benedictus. Allegretto           05:22 (-> 30:20)
   6. Agnus Dei. Adagio - Vivace       04:57 (-> 35:17)

Provenance: Nonesuch H 71173

que vous pouvez obtenir en...

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   1. Kyrie. Allegro moderato

   2. Gloria. Allegro

   3. Credo. Allegro con spirito

   4. Sanctus. Adagio

   5. Benedictus. Allegretto

   6. Agnus Dei. Adagio - Vivace