Wolfgang Amadeus MOZART
Concerto pour violon et orchestre No 4, KV 218
Cadences de Wolfgang Schneiderhahn
Wolfgang SCHNEIDERHAN, violon
Orchestre Philharmonique de Berlin
Hans SCHMIDT-ISSERSTEDT
décembre 1960, Église Jésus Christ, Berlin
Wolfgang Amadeus Mozart composa ce concerto entre avril et décembre 1775, donc à l'âge de 19 ans, alors qu'il était premier violon à l'orchestre du Prince-Archevèque de Salzburg. Une courte description extraite du verso de la pochette du disque SLPM 138 678:
"[...] Si l'oeuvre de Mozart compte plus d'une vingtaine de concertos pour piano et orchestre, les vrais concertos pour violon et orchestre ne sont par contre qu'au nombre de cinq (on en connaît certes un 6e et un 7e - KV 268/Anh.C 14.04 et K.271a/K.271i - mais leur authenticité est douteuse). [...] Les deux derniers concertos pour violon et orchestre que réunit le présent enregistrement représentent l'apogée incontestée de la série des cinq concertos pour violon. Grâce et ferveur, les caractéristiques des chefs-d'oeuvres mozartiens se retrouvent aussi dans ces deux oeuvres qui reflètent en outre les sources d'inspiration variées du Mozart de cette première grande époque de Salzbourg: la forme sonate «cantabile» de structure quelque peu relâchée du Bach milanais, Jean Chrétien, et les influences italiennes et françaises qui se rencontrent dans les mouvements médians et les «Rondeaux» ainsi que dans la technique pianistique.
Comme modèle du concerto en ré majeur et de son thème principal, à l'allure de marche, rappelant les concertos de Viotti, on a pu citer un concerto pour violon de Boccherini; dans le dernier concerto le ton sérénade caractéristique du maître de Salzbourg s'impose dès le début; le thème principal du mouvement initial de ce concerto n'est confié au violon solo qu'après l'exposition et après une brève introduction Adagio en quelque sorte improvisée.
Au centre des deux concertos se situe un mouvement lent très chantant d'une profonde sensibilité, un Andante cantabile en deux parties dans le quatrième concerto et un Adagio écrit dans la forme sonate dans le cinquième.
Les Finales, en forme de Rondo, illustrent éloquemment la richesse débordante des idées musicales de Mozart et le plaisir exubérant qu'il prend à user de toutes les possibilités de son art. Dans le concerto en ré majeur un Allegro enjoué et dansant vient s'opposer au thème principal d'une gravité solennelle; au milieu du mouvement s'intercalent Gavotte et Musette. Le Rondo du concerto en la majeur comporte en guise de Trio succédant au Menuet élargi un Allegro bruyant «à la turque» en trois parties. Les deux concertos pour violon s'achèvent sur un Piano éthéré et féerique. [...]"
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