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Wilhelm SCHÜCHTER dans les années 1950, photo de la collection Harry Schultz / Dortmunder Theatersammlung
Page de couverture de la première édition, Paris: E. Demets, 1899. Plate E. 623 D. (Sibley Mirroring Project), cliquer pour une vue agrandie

Maurice RAVEL
Pavane pour une infante défunte, M 19
«Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester»
Wilhelm SCHÜCHTER
25 octobre 1969
Grande salle de concert de la Maison de la Radio de Cologne

Maurice RAVEL, un extrait de la photo ark:/12148/btv1b8423949w, Source: Bibliothèque nationale de France, Notice de recueil, Notice du catalogue.

La Pavane pour une infante défunte fut à l'origine composée pour piano (1899, dédiée à la princesse de Polignac, donnée en première audition à Paris, Société Nationale, le 5 avril 1902 par le pianiste Ricardo Viñes. La Pavane fut orchestrée par Maurice Ravel en 1910, et donnée en première audition aux Concerts Hasselmans, à Paris, le 25 décembre 1911 sous la direction de Alfredo Casella.

Extrait du tableau «Las Meninas» (Les demoiselles d'honneur) de Diego Velázquez, peint en 1656, se trouvant au Musée du Prado de Madrid
"[...] Ce tableau dépeint une très grande pièce du palais du roi Philippe IV dans laquelle se trouvent plusieurs personnages de la cour. La jeune infante Marguerite-Thérèse est entourée de demoiselles d'honneur, d'un chaperon, d'un garde du corps, d'une naine, d'un enfant italien et d'un chien. Derrière eux, Velázquez se représente lui-même en train de peindre, regardant au-delà la peinture, comme s'il regardait directement l'observateur de la toile. [...]" cité de Wikipedia

"[...] Le goût pour un archaïsme rêvé et corrigé, pour un passé transfiguré, on le retrouve dans cette oeuvre [...]. Lente et grave, comme l'indiquent sa mesure et la précision métronomique de 54 à la noire, la Pavane bénéficie d'une instrumentation d'une merveilleuse transparence.

L'effectif est, en effet, le suivant: 2 flûtes, 1 hautbois, 2 clarinettes, 2 bassons; 2 cors en sol; harpe (ou piano); le quintette à cordes avec sourdines.
[...].
Dès les premières mesures s'installe un climat de mélancolie et de noblesse, de tendresse et de gravité, qui en fait tout le prix (dans la version orchestrale plus encore que dans celle pour piano.

Ravel se montra, par la suite, très sévère à l'égard de cette page aux couleurs feutrées, si attachante dans son élégante simplicité; il en soulignait les défauts jusque dans ses articles critiques: «... l'influence de Chabrier, trop flagrante, et la forme assez pauvre». L'avenir devait toutefois lui donner tort, et faire de cette touchante évocation d'une Espagne resongée l'une de ses compositions les plus populaires, même si le compositeur avoua: «Je n'ai songé, en assemblant les mots qui composent le titre, qu'au plaisir de faire une allitération!»
[...]" cité du Guide de la musique symphonique réalisé sous la direction de François-René Tranchefort, Fayard 1986, ISBN 978-2-213-64075-4

Kölner-Rundfunk-Sinfonie-Orchester im grossen Sendesaal Köln - Wilhelm Schüchter

     Grande salle de concert de la Maison de la Radio de Cologne - Wilhelm Schüchter
(cette salle porte aujourd'hui le nom de «Klaus von Bismarck», qui fut l'intendant de la radio de Cologne de 1961 à 1976)

Cette courte oeuvre fut enregistrée le 25 octobre 1969 par l'Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne - le «Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester» - sous la direction de Wilhelm SCHÜCHTER.

Voici donc...

Maurice Ravel, Pavane pour une infante défunte, M 19, «Kölner Rundfunk-Sinfonie-Orchester», Wilhelm Schüchter, 25 octobre 1969, Grande salle de concert de la Maison de la Radio de Cologne (06:47)

Provenance: Radiodiffusion, Archives WDR

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