Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Mise à disposition du contenu de mes pages selon les termes de la «Licence Creative Commons Attribution» *** Pas d´Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) *** *** NonCommercial-NoDerivatives 4.0 International (CC BY-NC-ND 4.0) ***
Veuillez cliquer ici pour accéder à mon RSS FEED
Veuillez cliquer ici pour m´envoyer un message avec vos remarques!
Haut de page
Retour sur la page d´accueil de mon site - OUVRE UNE NOUVELLE FENÊTRE)

Othmar SCHOECK
«Festlicher Hymnus» pour orchestre, op. 64 (1950)
Orchestre de la Tonhalle de Zurich
Erich SCHMID
2 juin 1951, Grande salle du «Kirchgemeindehaus
Neumünster
», Zurich, première audition

Othmar Schoeck's «Festlicher Hymnus» - Hymne festif - fut composé en 1950, à l'occasion du 600e anniversaire de l'entrée de Zurich dans la Confédération: une musique de la fin du romantisme, avec des moments parfois très gouleyants, mais aussi des gestes pathétiques et un traitement de l'orchestre qui rappelle pour ainsi dire Liszt.

Une courte présentation, en majeure partie traduite d'un texte de Patrick Fischer et Chris Walton publié en 2017 dans ce programme de concert:

Pour diverses raisons, la carrière du compositeur schwytzois Othmar Schoeck (1886, Brunnen - 1957, Zurich) s'est quelque peu ralentie au cours de la dernière décennie de sa vie. Après la Seconde Guerre Mondiale, le goût du public avait changé et son langage musical de style romantique tardif était considéré comme „difficile“. On lui reprochait également ses succès et sa reconnaissance dans l'Allemagne nationale-socialiste à la fin des années trente et au début des années quarante.

Des problèmes de santé compliquèrent la situation, ce qui affecta surtout son activité de chef d'orchestre, puis l'a rendit impossible. L'honorable commande passée par la ville de Zurich à l'occasion du 600e anniversaire de l'appartenance du canton à la Confédération fut une lueur d'espoir dans cette phase de vie certes fructueuse sur le plan artistique, mais plutôt sombre par ailleurs.

Bien qu'il soit né dans le canton de Schwyz et qu'il ait toujours considéré Brunnen comme sa patrie, Schoeck a vécu presque toute sa vie d'adulte à Zurich. Ce «Festlicher Hymnus» richement orchestré, rend hommage au jubilé de cette ville avec un pathos solennel. Après sa première audition par l'Orchestre de la Tonhalle de Zurich sous la direction d'Erich Schmid le 2 juin 1951, l'oeuvre tomba dans l'oubli, comme beaucoup d'oeuvres de ce genre.

De par sa conception, cette dernière oeuvre orchestrale d'Othmar Schoeck est en partie programmatique, puisqu'elle représente en quelque sorte l'appel des montagnes des cantons suisses primitifs - les „huit vieux lieux“, y compris le canton natal de Schoeck, Schwyz. L'oeuvre commence calmement par des trémolos de cordes et quelques solos d'instruments à vent avec le «Jodelthema». Ce thème - qu'il a emprunté à sa chanson «Ich würd' es hören», écrite cinq ans auparavant - réapparaît tout au long de la pièce. Une fanfare de cuivres lui répond ensuite, et ces deux motifs/thèmes principaux sont repris et cités tout au long de l'oeuvre. Le caractère solennel devient de plus en plus perceptible, le son est dense et plein, tous les instruments sont sollicités. Le «Festlicher Hymnus» se termine de manière bruyante et pathétique.

Erich SCHMID dirige ici l'Orchestre de la Tonhalle de Zurich, dont il fut le chef titulaire de 1949 à 1957, une superbe archive de la Radio Télévision Suisse SRG SSR datant du 2 juin 1951.

Othmar Schoeck, «Festlicher Hymnus» pour orchestre, op. 64 (1950), Orchestre de la Tonhalle de Zurich, Erich Schmid, 2 juin 1951, Grande salle du «Kirchgemeindehaus Neumünster», Zurich, Musique composée pour la cérémonie du 600e anniversaire de l'entrée de Zurich dans la Confédération, première audition
12:16    

Je ne peux toutefois vous proposer l'enregistrement de cette oeuvre qu'en écoute par l'intermédiaire d'un iframe embarqué du splendide site neo.mx3.ch - plus parti­cu­liè­rement de cette page - les oeuvres d'Othmar SCHOECK ne tombant dans le domaine publique qu'en 2028


Provenance: Radiodiffusion, cette page du site neo.mx3.ch, une écoute rendue possible grâce à la générosité de la SRG / SSR.