En 1963, avec son Orchestre de chambre de Zurich, Edmond de STOUTZ enregistra quatre oeuvres de Tomaso ALBINONI, Giuseppe TARTINI, Francesco GEMINIANI et Pietro LOCATELLI. Le tout fut à l'origine publié sur le disque Amadeo AVRS 6303, puis réédité - entre autres - sur ce disque Vanguard SRV 212 SD:
Sur la seconde de ces 4 oeuvres, la Sinfonia en la majeur, GT 5.A01, de Giuseppe TARTINI, une courte présentation traduite et adaptée des notes d'Alfons UEBELHÖR publiées au verso de la pochette de ce disque Vanguard SRV 212 SD:
«« Giuseppe Tartini (1692-1770) est le grand virtuose du violon de son époque, dont les compositions, les traités pédagogiques et l'enseignement ont porté le maniement de l'instrument à un niveau inédit. Florentin par ses parents, il devint une figure célèbre à Venise, Rome, Naples, Palerme et Prague, et seul un manque d'intérêt pour les voyages l'empêcha d'être acclamé de la même manière à Paris et à Londres, où il fut invité à plusieurs reprises. À Padoue, en 1728, il créa ce qui deviendra bientôt une célèbre école de violon, appelée École des nations.
Dans l'écriture des cordes, la Sinfonia en la majeur montre partout la main du maître du violon et reflète, dans son style et sa forme en trois mouvements, la place de transition qu'occupait Tartini entre le discours austère du baroque, avec son propre pathos, et le nouveau type d'organisation mélodique et d'expression des sentiments du préclassique. Contrairement au style baroque qui consistait à construire une texture à quatre voix sur la base de la basse, Tartini met clairement l'accent sur le rôle prépondérant de la voix supérieure. Le premier mouvement, Allegro assai, de la Sinfonia est donc nettement préclassique dans son esprit, avec l'opposition qu'il crée entre un thème principal chevaleresque ou galant mis en mouvement, forte, et un thème secondaire mélodique qui procède piano. Le deuxième mouvement, Andante assai, s'inscrit davantage dans la tradition baroque, même si les harmonies et les modulations sensuelles de Tartini se distinguent ici aussi. Le finale, un menuet vif, Allegro assai, possède un charme et une grâce typiquement italiens.
»»
Giuseppe Tartini, Sinfonia en la majeur, GT 5.A01, Orchestre de Chambre de Zurich, Edmond de Stoutz, 1963
1. Allegro assai 04:53 (-> 04:53)
2. Andante assai 04:34 (-> 09:27)
3. Allegro assai 02:07 (-> 11:34)
1. Allegro assai 04:53 (-> 04:53)
