Louis SPOHR
Concerto pour clarinette No 4 en mi mineur, WoO 20
complété par Edward HANISCH
Helmut GIESSER
Kölner Rundfunk-Sinfonieorchester
Hans ZENDER
17 décembre 1966
Louis Spohr composa près de "[...] trois cents oeuvres, dont dix avec clarinette, qui s’illustrent également dans tous les domaines: quatre concertos [...] (les trois premiers, pour clarinette en si bémol, en 1808, 1810 et 1821, et le quatrième, pour clarinette en la, en 1828), des oeuvres qui «montrent un heureux équilibre entre contenu musical et virtuosité»; des Variations sur un thème d’Alruna en si bémol majeur pour clarinette et orchestre (1809, WoO 15); un Pot-pourri sur des thèmes de l’opéra de Peter von Winter, Das unterbrochene Opferfest (Le sacrifice interrompu) en fa majeur pour clarinette et orchestre (op. 80, 1811); le populaire aria «Ich bin allein» pour soprano avec clarinette obligée, composé en 1811 pour l’opéra Der Zweikampf mit der Geliebten, puis transféré en 1813 à l’opéra Faust; une Fantaisie et Variations sur un thème de Danzi, pour clarinette et quatuor à cordes ou piano, en si bémol majeur (op. 81, 1814); 6 Deutsche Lieder pour soprano, clarinette et piano (op.103, 1837). Une première oeuvre a été perdue: Recitativo ed adagio. [...]" cité d'un texte de Jean-Marie Paul.
Louis SPOHR, d'un photographe inconnu, datant d'environ 1845
Louis Spohr esquissa donc son 4e concerto pour clarinette en août 1828 à Kassel et termina de l'orchestrer en janvier 1829. Sa première audition fut donnée par le clarinettiste Johann Simon Hermstedt (1778-1846), son dédicataire, le 12 juin suivant lors du Festival de musique de Nordhausen. L'oeuvre fut publiée en 1884 ou 1885, n'existe toutefois aujourd'hui plus que dans une réduction pour piano: elle est jouée ici dans une instrumentation de Edward Hanisch.
Une courte description:
"[...] Le quatrième concerto, le seul composé par Spohr pour la clarinette en la, s’ouvre Allegro vivace sur un thème sombre, d’allure romantique, que vient contraster un second sujet plus serein; mais cette atmosphère détendue est ébréchée par de puissantes, quoique brèves, explosions orchestrales.
Le Larghetto, réfléchi et mélancolique, recèle des touches opératiques émanant de passages déclamatoires et d’arpèges dramatiques.
Le finale, un Rondo al espagnol, semble joyeux et bon enfant, mais il renferme une tristesse sous-jacente, qu’accuse la tonalité de mi mineur prévalante. Le thème d’ouverture trouve un écho dans la figuration arpégée terminale. Spohr avait déjà utilisé un finale espagnol dans son sixième concerto pour violon, composé à l’hiver de 1808–9 après avoir entendu un soldat espagnol cantonné chez lui, à Gotha, jouer des mélodies de son pays à la guitare; il puisa dans cette inspiration espagnole pour plusieurs autres oeuvres, dont un quatuor à cordes, un opéra et le présent concerto pour clarinette.[...]" cité des notes rédigées par Keith Warsop pour Hypérion en 2008.
Dans cet enregistrement le soliste est Helmut GIESSER, à cette époque solo-clarinette de l'Orchestre Symphonique de la Radio de Cologne, dirigé ici par Hans ZENDER - à cette époque encore au début de sa carrière, alors chef titulaire de l'Orchestre de l'Opéra de Bonn. Il s'agit d'une prise de son datant du 17 décembre 1966, tel qu'indiqué lors d'une rediffusion: je n'ai malheureusement aucunes autres informations.
Voici donc...
Louis Spohr, Concerto pour clarinette No 4 en mi mineur, WoO 20, complété par Edward Hanisch, Helmut Giesser, Kölner Rundfunk-Sinfonieorchester, Hans Zender, 17 décembre 1966
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